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L'édition 2013 du Tour de France présentée mercredi à Paris

Devant le village de Sainte-Lucie-de-Tallano lors de la dernière étape du Tour de Corse autour de Porto-Vecchio le 25 mars 2012 [Pascal Pochard-Casabianca / AFP/Archives] Devant le village de Sainte-Lucie-de-Tallano lors de la dernière étape du Tour de Corse autour de Porto-Vecchio le 25 mars 2012 [Pascal Pochard-Casabianca / AFP/Archives]

Le Tour 2013, qui est présenté mercredi à Paris, recourt aux beautés de la France pour célébrer sa centième édition et chasser l'encombrant fantôme de Lance Armstrong, son ex-détenteur du record des victoires.

Blessé dans son passé, avili par le dopage avéré de l'Américain qui a dominé impunément la période de 1999 à 2005 avant de se voir retirer ses sept victoires et d'être chassé de son sport lundi par l'Union cycliste internationale (UCI), le Tour se tourne vers l'avenir. Vers une édition historique qui partira pour la première fois de Corse, le 29 juin prochain, à Porto-Vecchio.

Les quatre derniers vainqueurs de la course, l'Espagnol Alberto Contador (2009), le Luxembourgeois Andy Schleck (2010), l'Australien Cadel Evans (2011) et le Britannique Bradley Wiggins (2012), tous attendus dans la grande salle parisienne où est dévoilé le parcours, vont découvrir un itinéraire très esthétique, entièrement sur le sol français selon les premières indiscrétions.

Pour l'heure, seules les premières étapes ont été officialisées par Christian Prudhomme, directeur du Tour. Le Tour 2013 partira de l'île de... Beauté et commencera par une étape en ligne favorable aux sprinteurs pour la première fois depuis près d'un demi-siècle (1966).

Bastia, Ajaccio et Calvi sont les trois arrivées prévues en Corse avant le retour sur le continent et un contre-la-montre par équipes de distance limitée (moins d'une trentaine de kilomètres) à Nice. Après le départ de la côte d'Azur (Cagnes-sur-mer), la suite relève d'informations ou rumeurs plus ou moins avérées à partir des fuites dévoilées le plus souvent par la presse quotidienne régionale.

L'Alpe d'Huez à deux reprises

Après les calanques de Piana, des grands sites touristiques français classés au patrimoine mondial de l'Unesco (Albi, Mont-Saint-Michel, château de Versailles) doivent être visités par la Grande Boucle. Un contre-la-montre au-dessus du lac de Serre-Ponçon, l'une des splendeurs des Hautes-Alpes, a été également évoqué à l'entrée des Alpes, durant la troisième semaine.

Sportivement, chacun devrait trouver son compte à partir de la carte imaginée par Christian Prudhomme, grand expert ès parcours malgré le demi-échec du pari de l'édition 2012. Surtout les grimpeurs, avec les Pyrénées à escalader dès la fin de la première semaine et les Alpes pour terminer.

Pour cette centième édition, hommage doit être rendu aux grands cols. A Pailhères, trouvaille récente même si ce formidable col de l'Ariège n'a encore jamais été vraiment exploité par les attaquants alors qu'il offre un enchaînement quasi-idéal avec la montée finale d'Ax-3 Domaines. Au Mont Ventoux, le Géant de Provence et à l'Alpe d'Huez, grimpée à deux reprises dans la même étape.

D'après les explications du journal Le Dauphiné libéré, l'aménagement de la route du col de Sarenne (empruntée dans le sens de la descente) permet désormais d'effectuer une spectaculaire boucle. "Elle offre beaucoup de possibilités pour le futur", a confirmé à l'AFP le maire de la station de l'Oisans, Jean-Yves Noyrey.

Les invités de la cérémonie (Gilbert, Rodriguez, Rolland et Pinot entre autres coureurs annoncés) découvriront ces nouveautés sur l'immense écran du Palais des Congrès. En même temps que les villes-étapes (Marseille, Montpellier, Saint-Malo, Tours, Lyon et Annecy devraient être sur la liste) d'une épreuve sportive légendaire.

"Le Tour fait partie de notre patrimoine national", rappelait récemment l'ancien président de l'agence française antidopage, Pierre Bordry. "Il doit être préservé".

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