Bon, je dépose les armes. Je n’aimais pas, et n’aime toujours pas beaucoup ce terme de clasico pour désigner la confrontation entre l’OM et le PSG. Mais je ne vais pas rester tout seul à appeler un frigo un réfrigérateur.
Il faut bien dire que, pour une fois, ce choc mettra aux prises deux équipes installées tout en haut du classement. Ce qui a rarement été le cas ces dernières années. Même s’il reste encore une journée à disputer avant de voir les deux plus grands rivaux du championnat de France s’affronter, Marseille est d’ores et déjà assuré d’accueillir Paris au Vélodrome en position de leader. Et de leur côté, les hommes de Carlo Ancelotti semblent sur le chemin de la carburation maximale, après avoir connu une entame au diesel.
Cette fois, le clasico occulte presque la journée de championnat à venir. Pour se mettre en jambes, le PSG reçoit Sochaux demain, alors que Marseille se rend dimanche à Valenciennes. Mais ces deux rencontres n’ont pas l’air de passionner les foules outre mesure, d’autant que les questions de la presse ne tournent déjà plus qu’autour de cette rencontre. C’est dire l’attente qu’il représente. C’est dire à quel point l’opposition semble parfois insignifiante.
Le week-end dernier, les Marseillais ont en effet rendu une bien pauvre copie à domicile contre Evian TG (1-0). Il leur a suffi d’une seule frappe cadrée (Amalfitano de la tête) pour l’emporter et décrocher une sixième victoire en autant de journées depuis le début de la saison. De son côté, à Bastia, le PSG a été à l’image de Zlatan Ibrahimovic, donnant l’impression de trottiner dans le meilleur des cas, mais s’imposant avec une facilité déconcertante (0-4). On en arrive d’ailleurs à se demander qui pourra stopper Paris lorsque l’équipe tournera à plein régime. La réponse est claire : personne.
C’est justement pour cela que tout le monde attend de voir ce clasico dimanche prochain. Pour savoir si cet Olympique de Marseille en pleine confiance, mais limité dans son effectif, pourra soutenir la comparaison. Dans le cas contraire, les Parisiens pourront déjà penser à réserver les Champs-Elysées pour mai prochain