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Cérémonie de cloture colorée, ambiance espagnole avant la finale

La cérémonie de cloture de l'Euro-2012 le 1er juillet 2012 sur le stade de Kiev.[AFP]

La finale de l'Euro-2012 entre l'Espagne et l'Italie a été précédée dimanche par une cérémonie colorée qui s'est déroulée alors que le stade olympique de Kiev se remplissait petit à petit de supporteurs italiens, un peu, et espagnols, beaucoup.

Des centaines de danseurs habillés dans des costumes orange et vert fluo ont d'abord recomposé les lignes d'un terrain de football virtuel, avant de recréer par leurs chorégraphies les éléments d'un match, sifflet de l'arbitre, gants du gardien ou chaussure du joueur.

Et quand le footballeur ainsi figuré a expédié un ballon dans l'un des buts, une gigantesque coupe d'Europe (le trophée Henri Delaunay) gonflable est apparu sur l'un des côtés du terrain.

La chanteuse Oceana a alors attaqué Endless Summer, la chanson officielle de cet Euro en Pologne et en Ukraine.

Une heure avant le coup d'envoi, les supporteurs espagnols, majoritaires, avaient commencé à s'installer au stade olympique, où outre les drapeaux des deux pays finalistes, on notait beaucoup de drapeaux de la Pologne, l'autre pays organisateur de l'Euro.

Quelque 12.000 Espagnols étaient attendus pour la finale et ils étaient sans doute un peu plus à l'heure du coup d'envoi. Les Italiens eux n'étaient que quelques centaines, isolés dans un virage, le seul où il restait quelques places libres.

Les joueurs des deux équipes sont venus reconnaître la pelouse, que les Italiens connaissent déjà après le quart de finale remporté face à l'Angleterre.

Plusieurs joueurs, dont un Mario Balotelli très détendu, sont venus saluer leurs proches descendus au premier rang des tribunes.

L'attaquant italien, auteur d'un tonitruant doublé en demi-finale face à l'Allemagne, est le joueur ayant reçu la plus grosse ovation lors de l'annonce de la composition des équipes.

La finale va se jouer en présence de nombreux responsables politiques, comme le président du Conseil italien Mario Monti, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy et le prince Felipe, le président ukrainien Victor Ianoukovitch.

Le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, mis au ban de l'Europe en raison des atteintes aux libertés dans son pays, était également attendu à Kiev.

Michel Platini, président de l'UEFA, Joseph Blatter, président de la Fifa et Jacques Rogge, président du CIO étaient également en tribune présidentielle tout comme le sélectionneur ukrainien Oleg Blokhine, l'attaquant Andreï Shevchenko ou l'ancien perchiste Sergueï Bubka, les plus grandes vedettes du sport ukrainien.

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