L'équipe de France de hockey sur glace a tenu 30 minutes jeudi face à la Finlande championne du monde en titre, avant de s'effondrer (7-1) logiquement et d'encaisser une troisième défaite en quatre matches de groupe du Mondial-2012, à Helsinki.
Comme attendu, les Français n'ont pas fait le poids face aux co-organisateurs de la compétition - avec la Suède. Cette déconvenue n'hypothèque toutefois pas leurs chances de remplir leur objectif: se maintenir dans l'élite.
Les Bleus sont même en ballottage favorable après leur victoire (6-3) face au Kazakhstan dimanche. Pour se rassurer, il faudrait ajouter un autre succès dans les prochains jours, face à la Suisse samedi, le Bélarus - en priorité - lundi, ou la Slovaquie mardi.
Les Finlandais, invaincus, ont eux repris seuls les commandes du groupe A, poursuivant leur chassé-croisé avec le Canada. Sans surprise, ils ont déjà un pied en quarts de finale.
Jeudi, devant leur public, ils ont pourtant été longtemps tenus en respect par de vaillants Français, qui ont payé cash leurs périodes d'infériorité numérique et ont subi le réalisme de leurs adversaires.
Les hommes de Dave Henderson ont encaissé le premier but au mitan du premier tiers, par l'attaquant de Kazan Jarkko Immonen, laissé bien seul face au gardien Fabrice Lhenry.
Lhenry, toutefois, sauvait son camp à de nombreuses reprises (30), la défense française tenait le choc et les Finlandais, nerveux, accumulaient les pénalités.
Mais les Français n'en profitaient pas, gâchant par exemple un trois contre un, manqué par Da Costa qui tirait directement sur le gardien finlandais Petri Vehanen (18e).
Il fallait attendre la 30e minute pour voir les Finlandais doubler la mise, par Mikko Koivu, qui inaugurait une période faste pour les tenants du titre. Supérieurs physiquement et techniquement, ils creusaient l'écart à 5-0 en fin de deuxième tiers.
Une fois les vannes ouvertes, les Français devaient céder encore deux fois au troisième tiers. Mais ils sauvaient aussi l'honneur par Anthony Guttig, qui bénéficiait d'un excellent travail de Stéphane Da Costa.