En direct
A suivre

Moto: les Espagnols sur tous les fronts au Grand Prix d'Espagne

L'Espagnol Marc Marquez lors des qualifcations de Moto2 pour le Grand Prix d'Espagne le 28 avril 2012 à Jerez de la Frontera.[AFP]

Trois Espagnols, Jorge Lorenzo, Marc Marquez et Alex Rins, partiront en position de pointe dimanche dans trois catégories lors du Grand Prix d'Espagne démontrant une fois de plus l'existence d'un réservoir inépuisable de pilotes talentueux dans la péninsule ibérique.

"On a pour nous la tradition, un grand nombre de circuits et le soleil", déclarait vendredi Lorenzo, sous un ciel d'orage.

Le pilote Yamaha a signé samedi la 20e position de pointe de sa carrière en MotoGP et démarre la saison en fanfare après celle, couronnée d'une victoire, obtenue au Qatar, début avril.

"On a roulé dans toutes les conditions depuis deux jours, sec, mouillé, entre-deux. On sera prêt dimanche quoi qu'il arrive", a ajouté le Majorquin qui du haut de ses 25 ans - il les aura vendredi prochain - faisait figure de patriarche samedi soir au côté de Marquez, 18 ans et de Rins, 16 ans. Celui-ci, champion d'Espagne en 125 cc, se paie le luxe d'une première pole à son deuxième Grand Prix en Moto3, un record en la matière.

"On s'est un peu trompé dans nos réglages de montres et j'ai démarré la session en retard", a reconnu Lorenzo pour expliquer ses débuts prudents lors des qualifications. A la fin du premier quart d'heure, il occupait la 12e place, juste derrière Valentino Rossi et Casey Stoner, à mi-session, il était 8e et s'emparait de la pole à 10 mn de la fin, non sans avoir ferraillé avec Dani Pedrosa pour la conserver jusqu'au bout.

Les deux Espagnols, trop occupés à se battre à coup de dixièmes, laissaient peu d'espoir à leurs rivaux, reléguant le 3e, l'Américain Nicky Hayden à plus d'une seconde, ce qui est beaucoup.

Le pilote Ducati a cependant roulé nettement mieux que son glorieux coéquipier, Valentino Rossi, qui occupe un 13e rang indigne de son stature. "J'ai pris le guidon d'un grand nombre de motos dans ma carrière, mais mon style ne convient pas à celle-ci (ndlr: le GP12)", expliquait tristement Rossi à l'issue des qualifications. "Je préfère la piloter sous la pluie (ndlr: vendredi il avait réalisé le 2e temps dans ces conditions derrière Pedrosa). Pour prendre des risques avec une moto il faut considérer en avoir le parfait contrôle. Ce n'est pas le cas", a-t-il ajouté.

De gros nuages noirs ont menacé toute la séance d'essais sans jamais déverser leurs énormes provisions d'eau sur les coureurs, ce qui aurait évidemment été une bénédiction pour Rossi. De son coté, Hayden considérait qu'il a entre les mains "la meilleur Ducati de sa carrière où en tout cas celle qui a le plus gros potentiel".

En quatrième position, l'Anglais Cal Crutchlow, à 7/1000e de seconde d'Hayden, a fait forte impression en étant longtemps le plus rapide en piste au guidon de sa Yamaha, alignée par l'écurie satellite française Tech3. Victime d'une dérobade assez violente, le Britannique a rapidement repris la piste pour terminer devant Casey Stoner, dominateur lors des essais hivernaux en mars mais qui a failli chuter à plusieurs reprises samedi lors des qualifications et termine 5e.

En Moto2, Marc Marquez, également victorieux au Qatar, démontre, après un hiver difficile où il a récupéré d'une vilaine chute à Valence, que son titre de vice-champion du monde acquis l'an passé dans cette catégorie ne l'a pas satisfait. Il devra néanmoins compter avec des pilotes comme le Suisse Thomas Luthi, le Finlandais Mika Kallio ou le Français Johann Zarco, très brillant aux essais libre, pour réaliser son objectif.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités