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Didier Raoult dans TPMP : «On ne peut pas dire pour ou contre le vaccin»

Le véritable problème selon l’ancien directeur de l’IHU Méditerranée Infection est le rôle prépondérant pris par l’État au détriment de l’avis médical de proximité.[CHRISTOPHE SIMON / AFP]

Invité de «Touche pas à mon poste» (TPMP) ce mardi 19 octobre, le professeur Didier Raoult a donné son avis sur le traitement du Covid-19 en France, regrettant que l’avis des médecins ne soit pas dominant sur cette question par rapport aux dispositions prises par le gouvernement français, se basant plus sur un aspect politique que sanitaire.

Questionné sur une recommandation ou non de la vaccination liée au Covid-19, le célèbre scientifique marseillais a souligné l’importance de l’avis du médecin de proximité, indiquant que chaque traitement est spécifique aux problématiques du patient.

«Cela dépend de la personne en face de moi. Si c’est une personne obèse, je lui dirais de se vacciner. Si c’est une personne qui a peur de la maladie et qui veut se vacciner, je lui dirais “vaccinez-vous”. Si quelqu’un me dit “écoutez, je suis terrifié par ce vaccin et j’ai peur d’avoir des effets secondaires”, je lui dirais “pour l’instant, et tant que vous n’êtes pas dans une situation épidémique, ce n’est pas nécessaire», a expliqué Didier Raoult dans TPMP ce mardi soir.

Et d'insister : «on ne peut pas dire vous êtes pour ou contre les vaccins, c'est une question idiote. Il faut savoir quel vaccin, pour qui, à quel moment, à quel âge». 

L’avis médical Plus fort que celui de l’Etat selon lui

Le véritable problème selon l’ancien directeur de l’IHU Méditerranée Infection est le rôle prépondérant pris par l’État au détriment de l’avis médical de proximité.

Il a pointé du doigt certaines décisions surprenantes prises par le gouvernement, à l’image de l’interdiction de l’hydroxychloroquine, qui a fonctionné selon lui dans tous les pays qui l’ont utilisé avec un respect des dosages.

«Je crois au conseil médical et je pense qu’un des problèmes qu’on a avec le vaccin, c’est qu’on pense que l’État peut décider à la place des médecins et quelle est la situation de chacun», a assuré le professeur dans l’émission de C8.

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