En direct
A suivre

Hôpitaux : la carte des pires établissements dévoilée par la Haute Autorité de Santé

3% des hôpitaux de France offrent des soins de mauvaise qualité. [Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP]

Récemment, la Haute Autorité de santé a lancé une campagne de communication pour mieux faire connaître leur plateforme en ligne, QualiScope, qui informe les utilisateurs des pires établissements de santé en France.

Depuis une vingtaine d'année, la Haute Autorité de Santé (HAS) évalue la qualité des soins dans l'ensemble des établissements de santé en France, qu'ils appartiennent au secteur public ou privé. Lancé en juin 2022, QualiScope, un service en ligne, utilise une carte pour recenser les hôpitaux et les cliniques, classant ainsi les meilleurs et les pires.

L'objectif principal est de mieux orienter les patients dans le système de santé français, en favorisant la transparence. Le service affiche des résultats et des indicateurs fiables de qualité et de sécurité des soins, couvrant des aspects tels que la coordination des soins, la prévention des risques, et la prise en charge de la douleur.

Depuis peu, la plateforme intégre aux statistiques les retours des patients sur leurs expériences hospitalières à partir de la plateforme e-statis. Sur cette dernière, les patients sont invités à remplir un questionnaire de satisfaction en ligne, contribuant ainsi à enrichir la base de données du service.

3% des hôpitaux sont de mauvaise qualité 

QualiScope référence actuellement 50% des établissements de santé en France, soit 1158 établissements au total. Parmi ceux-ci, 85% présentent un niveau de qualité satisfaisant.

Pour les 13% suivants, une certification sous condition est requise, les obligeant à démontrer une amélioration rapide. Quant aux 3% restants, ils affichent des niveaux de qualité de soins jugés insuffisants.

un soucis de transparence

«Pour les professionnels tout d’abord, c’est l’occasion de faire le point sur leurs réussites, leurs difficultés, leurs besoins et d’être accompagnés dans leur vocation intrinsèque première : "bien soigner". Pour les pouvoirs publics, ces dispositifs permettent de réguler par la qualité», a précisé le HAS dans leur communiqué. 

«Ces éléments d’évaluation sont enfin particulièrement utiles pour les patients hospitalisés et leur entourage, les professionnels de ville qui les orientent dans ces établissements et plus largement tous ceux qui s’intéressent à la qualité des hôpitaux et cliniques». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités