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Poumons malades : voici les 3 signes qui doivent vous alerter, selon un spécialiste

«Les signes cliniques d’un poumon en mauvaise santé sont souvent minimisés, pourtant ils sont très clairs». [© meeboonstudio / Adobe Stock]

Les poumons sont des organes fragiles qui envoient des signes facilement compréhensibles lorsqu’ils ne sont pas en bonne santé. Trois symptômes en particulier peuvent interpeller.

Contrairement à d’autres organes vitaux, il est bien plus facile de savoir si quelque chose cloche avec nos poumons. Ils sont un très bon interlocuteur pour le reste de notre corps et offrent la possibilité de cerner plusieurs symptômes d’alerte dont il faut se méfier.

«Les signes cliniques d’un poumon en mauvaise santé sont souvent minimisés, pourtant ils sont très clairs», a expliqué Jésus Gonzalez, pneumologue au CHU de la Pitié-Salpêtrière et Président de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF).

Au total, trois signes ont été répertoriés dans un auto-questionnaire réalisé par la Haute autorité de Santé (HAS), afin de dépister des maladies pulmonaires.

Une toux grasse avec des glaires

Si l’on a tendance à développer régulièrement une toux grasse, pouvant amener à des crachats, notamment au réveil, cela peut être un signe de poumon en mauvaise santé. D’autre part, il est d’autant plus nécessaire de s’inquiéter si l’on remarque la présence de sang dans les glaires.

Selon Jésus Gonzalez, négliger ces symptômes peut entraîner de graves conséquences. Il faut donc profiter de la facilité à les reconnaître pour éviter tout drame.

Un essoufflement important

Si l’on se retrouve à être plus essoufflé que les autres personnes de notre âge après quelques activités du quotidien, comme monter des escaliers ou marcher rapidement, il vaut mieux surveiller l’évolution de la situation.

Cela peut être un signe de souffrance du poumon. Si cela se produit au-delà de 40 ans, il est nécessaire de faire également appel à un cardiologue.

Une toux à répétition sans raison

Une toux persistante peut être un signe majeur d’anomalie pulmonaire. Plus l’on tousse, plus les poumons s’abîment. Si cela peut être un réflexe, il est déconseillé de tousser sans raison apparente pour éviter de fatiguer inutilement cet organe.

Au même titre, contracter des bronchites ou autres inflammations du même type doit alerter et amener à consulter un expert sans attendre.

D’autres symptômes moins communs doivent pareillement être surveillés. Cela peut se traduire par une sensation d’oppression thoracique, une coloration bleutée de la peau, que l’on appelle la cyanose ou une hypertrophie du bout des doigts ou des orteils, nommée hippocratisme. Plus généralement, la fièvre et la fatigue peuvent aussi refléter une maladie pulmonaire.

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