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Femmes enceintes : on a découvert l'hormone responsable des vomissements

Les scientifiques ont ainsi découvert que les souris exposées à l’hormone GDF15 montraient des signes de nausées et vomissements. [Anastasiia Chepinska / Unslpash]

Une étude parue le 13 décembre dernier a dévoilé la cause des nausées et vomissements des femmes au cours de leur grossesse. Il s'agit d'une hormone naturellement produite par le corps humain.

Les symptômes de la grossesse se caractérisent souvent par des nausées et des vomissements. Mais, jusqu’ici, leur cause n’avait pas été identifiée.

Une récente étude internationale, publiée dans la revue Nature, a confirmé le rôle que détiendrait une hormone produite par le corps et le fœtus dans ces maux de grossesse.

Pour arriver à de tels résultats, les chercheurs de l'université de Californie du Sud et de l'université de Cambridge ont étudié les données de femmes recrutées dans un certain nombre d'études, et ont «utilisé une combinaison d’approches comprenant la génétique humaine, de nouvelles façons de mesurer les hormones dans le sang des femmes enceintes et des études sur des cellules et des souris». 

Une hormone responsable d'une maladie

Les scientifiques ont ainsi découvert que les souris exposées à l’hormone GDF15 montraient des signes de nausées et vomissements, contrairement au groupe de rongeurs non exposé.

«Nous savons maintenant que les femmes tombent malades pendant la grossesse lorsqu'elles sont exposées à des niveaux plus élevés de l'hormone GDF15 que ceux auxquels elles sont habituées», a déclaré dans un communiqué de presse Marlena Fejzo, premier auteur de l'article et professeur adjoint de sciences de la population et de la santé publique au Centre d'épidémiologie génétique de l'École de médecine Keck de l'USC.

En clair, toutes les femmes ne sont pas égales à ce niveau. Certaines disposent d'une dose plus importante que d'autres. Lorsqu'une femme qui n'en détient qu'une petite quantité tombe enceinte, elle s'expose davantage aux risques de nausées. Montrant bien qu'il s'agit d'une maladie, cette étude pourrait déboucher sur des traitements, à l'avenir.

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