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Voici les métiers qui rendent malheureux selon cette étude d’Harvard

Si le travail en équipe peut créer du bien-être, il comporte aussi certains désagréments. [Illustration / Ant Rozetsky / Unsplash]

D’après des chercheurs de la prestigieuse université américaine, certains métiers rendraient plus malheureux que d’autres. Si l’étude ne permet pas de dresser une liste exhaustive de ces métiers, elle analyse la corrélation entre le bonheur et la profession exercée.

L’expérience du travail est propre à chacun. Néanmoins, d’après une récente étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Harvard, certains métiers seraient plus agréables que d’autres. Plusieurs aspects ont en effet été identifiés afin de déterminer si un poste provoque insatisfaction plutôt que félicité. L’isolement social serait l’une des principales caractéristiques.

En effet, d’après l’étude, les métiers qui rendent les travailleurs les plus malheureux sont ceux qui ont le moins d’interactions sociales. Il s’agit d’emplois qui ne permettent pas de nouer des relations significatives avec des collègues, tels que le métier de chauffeur routier ou encore celui d’agent de sécurité de nuit.

En outre, si le travail par équipe peut créer du bien-être, il se peut que même au sein d’une équipe un travailleur se sente isolé. Ces situations sont amplifiées dans des métiers qui consistent notamment à faire du travail à la pièce.

«Si l'on est encouragé à travailler en équipe, il est plus facile de construire des relations positives avec ses collègues, mais si vous êtes tout le temps seul à faire votre travail ou si vous êtes en concurrence avec d'autres, c'est une autre histoire», précise toutefois Robert Waldinger, professeur de psychiatrie à la Harvard Medical School.

Un véritable problème de santé

«Le sentiment d'être coupé des autres au travail n'est pas seulement un problème psychique», ajoute Robert Waldinger. Il s'agit également d'un véritable problème de santé. Et pour cause, selon le scientifique, «comme le montrent d’autres études récentes, la solitude augmente le risque de mortalité avec l’âge dans des proportions similaires au tabagisme, à l’obésité et au manque d’activité physique».

Le malheur et la santé au travail seraient ainsi étroitement liés au degré de solitude ressenti par le travailleur.

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