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12 mai : Saint Achille

Photo d'illustration.[AFP]

Ayant appartenu à la garde prétorienne de Néron, Achille et son frère Nérée refusent de prendre part aux exécutions de chrétiens.

 

La tradition veut qu’ils aient été baptisés par saint Pierre vers le premier siècle, touché par leur charité dans les persécutions. Ils se retirent du service après avoir jeté leurs boucliers, leurs colliers, leurs javelots et se mettent au service de Flavie Domitille, nièce de l’empereur Domitien, chrétienne elle aussi. Ils la suivent dans son exil, de Pontia à Terracine, où tous trois ne tardèrent pas à être touchés par la faim. Ils seront martyrisés et tués, la tête tranchée pour «crime de christianisme». En 390, le pape Sirice (320-399) leur construit une basilique souterraine. Cette catacombe porte toujours le nom de Domitille et les inscriptions que le pape Damase y fit graver au IVe siècle. Au XVIe siècle, la translation solennelle de leurs reliques se fit dans la basilique au pied des thermes de Caracalla, aujourd’hui une des «églises à mariage» les plus recherchées de Rome.

 

Pensée spirituelle :

«Etre chrétien, c’est savoir si on est capable de mettre en pratique les enseignements du Christ, ceux qui sont universels.»

(Georgina Dufoix)

 

Courte prière :

«Lorsque nous te verrons dans ta clarté, Seigneur, nous comprendrons ta croix.»

(Louis Aragon)

 

Ephéméride du 12 mai :

En 1907, le romancier et critique d’art français Joris-Karl Huysmans, de son vrai nom Charles Marie Georges Huysmans, meurt d’un cancer de la mâchoire à Paris. Ami de l’écrivain et journaliste français Emile Zola (1840-1902), admirateur de Charles Baudelaire (1821-1867), fréquentant Guy de Maupassant (1850-1893), défenseur du naturalisme à ses débuts, il rompit avec cette école pour explorer les possibilités nouvelles offertes par le symbolisme. Dans la dernière partie de sa vie, il se convertit au catholicisme et renoua avec la tradition de la littérature mystique. Il s’interroge alors sur la foi. «Seigneur, prenez pitié du chrétien qui doute, de l’incrédule qui voudrait croire, du forçat de la vie qui s’embarque seul, dans la nuit», écrit-il. Converti au catholicisme, il publie La cathédrale, dans lequel il étudie la symbolique chrétienne de la cathédrale de Chartres. Il s’installe près de l’abbaye bénédictine de Saint-Martin de Ligugé et introduit cette longue suite de conversions littéraires : Charles Péguy, Léon Bloy, Paul Claudel ou François Mauriac.

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