Dernier-né d’une famille pauvre de Ravenne, il est abandonné par sa mère, puis orphelin. Son frère Damien, archiprêtre de Ravenne, le fait étudier et il devient un professeur renommé.
Mais Pierre Damien entre chez les Camaldules de Fonte Avellana et en devient l’abbé. Il fonde et réforme d’autres couvents, écrit aux clercs, moines et moniales, princes, papes et antipapes. Toujours pour dénoncer violence, avarice, luxure et ignorance des clercs.
Il réclame une réforme radicale de l’Eglise. Sous peine d’excommunication, il est obligé d’accepter la charge de cardinal-évêque d’Ostie. Il ne cesse de donner sa démission. Le pape y consent mais lui demande de rester cardinal. Il refuse.
Le pape lui met le marché en main : ou il accepte d’être à sa disposition, ou il est condamné à cent ans de purgatoire après sa mort. Il choisit la première option et rejoint son abbaye. Après avoir pacifié le diocèse de Ravenne, dont le défunt archevêque Henri a soutenu l’antipape, Pierre Damien meurt au monastère de Faenza, le 22 février 1072.
Pensée spirituelle de saint Pierre Damien :
"L’éclat de la vie vaut plus pour l’exemple que l’éloquence et l’élégance des discours."
Courte prière :
"Saint-Esprit, ne permettez pas qu’il y ait en moi un endroit où vous ne soyez pas."
Ephéméride du 21 février :
En 1411, excommunication par le pape Grégoire XII de Jan Hus, recteur de l’université de Prague. Pris dans les conflits politico-religieux et dans la pagaille du grand schisme d’Occident (l’Eglise a trois papes qui se disputent la légitimité), Jean Hus s’oppose à la vente des indulgences pour de quelconques croisades.
Mais il est vite dépassé par ses étudiants. Le pape est critiqué, les bulles pontificales clouées aux portes des églises et brûlées. La sentence est implacable. Jan Hus est considéré par les Tchèques comme un héros national et le précurseur du protestantisme.
Les saints fêtés ces derniers jours