En direct
A suivre

3 février : Saint Blaise

Un vitrail[AFP]

Médecin et très vertueux chrétien, Blaise est choisi comme évêque de Sébaste en Arménie. Il établit son palais épiscopal dans une grotte.

 

Ce ne sont pas seulement les hommes qui viennent à lui, mais tous les animaux qui repartent guéris. Agricola, le nouveau gouverneur de Cappadoce, organise une persécution contre les chrétiens. Il a besoin d’animaux pour l’arène où il jette les croyants. Ses chasseurs se mettent en quête de ces fauves, et quel n’est pas leur surprise de voir cet attroupement autour d’une grotte. Les animaux, les fidèles et leur évêque sont capturés ensemble. Les bourreaux frappèrent Blaise à coups de verges et le jetèrent en prison. Les visites ne cessent pas. Il guérit à tour de bras. Exposé à de nombreux supplices, il est condamné à être jeté dans un lac pour y être noyé. Blaise marche sur les eaux comme sur un terrain solide et invite ses tortionnaires à invoquer leurs dieux et à le suivre. Soixante-huit de ces infidèles se noient ! Blaise est tout simplement décapité. Il meurt en pardonnant et promet guérison à tous ceux qui, dans l’avenir, l’imploreront. Nous sommes le 3 février 316.

 

Pensée spirituelle de Blaise à son juge :

«Le Seigneur est avec moi, c’est Lui qui me fortifie !»

 

Courte prière à saint Blaise :

«Ô saint Blaise, toi qui sus tant aimer Dieu, les hommes et les animaux, daigne nous inspirer le même amour pour Dieu et pour tous les êtres.»

 

Ephéméride du 3 février :

En 1468, Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, dit Gutenberg, ruiné, s’éteint à Mayence. Il a 68 ans. Cet imprimeur est le premier à avoir utilisé les caractères métalliques mobiles. Le premier document imprimé, le 22 octobre 1454 à Mayence, est une indulgence de l’Eglise de trente et une lignes. Gutenberg imprime 180 exemplaires de la Bible à quarante-deux lignes, dont seulement 48 sont conservés et 12 imprimés sur parchemin, ainsi que 300 exemplaires du dictionnaire Catholicon de 744 pages. Criblé de dettes, Gutenberg ne vit que d’une rente donnée par l’archevêque de Mayence, Adolphe II de Nassau, qui l’héberge et le nourrit.

 

Les Saints des jours précédents

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités