Gaël est l’aîné des quinze fils de Judaël, roi de Domnonée, au nord de la Bretagne.
Il épouse Morone, fille d’un seigneur de Léon qui lui donne plusieurs enfants. Il vit comme un moine, soignant et nourrissant les pauvres.
Un jour, voyant un lépreux qui avait du mal à traverser une rivière, il le prit sur son cheval. Arrivé sur l’autre rive, le lépreux disparut et Gaël comprit qu’il avait transporté Jésus. Sa réputation parvient aux oreilles de saint Ouen et de saint Eloi.
Par l’intermédiaire d’Eloi, conseiller de Dagobert, la paix est négociée à Clichy en 636 entre Dagobert et Gaël.
La Bretagne pacifiée, Gaël veut abdiquer en faveur de son cadet, Josse. Mais ce dernier se refuse à abandonner sa vie monastique. Gaël ira finir sa vie dans son monastère où il meurt entre 650 et 658 après dix ans de rudes pénitences.
Pensée spirituelle :
«La prudence de l’esprit vaut mieux que la force physique.» (Saint Colomban, VIIe siècle)
Courte prière :
«Seigneur, modère notre vivacité et renforce notre sollicitude envers nos frères.» (D’après saint Colomban, VIIe siècle)
Éphéméride du 17 décembre :
En 1600, étrange cérémonie de mariage de Marie de Médicis avec Henri IV dans la cathédrale Saint-Jean de Lyon par le cardinal Aldobrandini. En effet, après l’annulation de son mariage avec Marguerite de Valois, Henri IV, pour des raisons d’Etat et d’argent, épouse par procuration Marie de Médicis à Santa Croce, à Florence, le 5 octobre.
Il est représenté par le duc de Bellegarde, grand écuyer de France. La Florentine se met en route et débarque triomphalement à Marseille accompagnée de 2 000 personnes.
Les époux (47 et 25 ans) se retrouvent à Lyon le 9 décembre, consomment leur mariage. C’est seulement le 17 qu’ils assistent à cette messe nuptiale composée par Eustache du Caurroy, Stefano Bernardi, Claude Lejeune, Marco da Gagliano. C’était la deuxième fois qu’elle était jouée.
Les Saints des jours précédents