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Fillon s'excuse auprès des Français et garde le cap

Alors qu’il était apparu exsangue lors de sa sortie dans le 20 heures de TF1, François Fillon a présenté un visage plus combattif ce lundi.[AFP]

Sous le feu des critiques depuis les révélations du Canard Enchaîné, François Fillon a fait part de ses regrets lundi, tout en s’évertuant à rappeler la parfaite légalité des faits qui lui sont imputés.

«En travaillant avec ma femme et mes enfants, j'ai privilégié cette collaboration de confiance qui aujourd'hui suscite la défiance. C'était une erreur, je le regrette profondément, et je présente mes excuses aux Français», a déclaré le vainqueur de la primaire à droite.

François Fillon, en chute libre dans les sondages et malmené jusque dans son propre camp, a écarté d’un revers de main l’hypothèse selon laquelle son épouse aurait pu bénéficier d’un emploi fictif. «Elle a toujours été, d'abord et avant tout ma compagne de travail et ma collaboratrice», a-t-il clamé en considérant que les appointements qu’elle a perçues étaient «parfaitement justifiées». Il a, à ce titre, affirmé que Pénélope Fillon avait perçu en moyenne 3.677 euros mensuels au titre de son emploi comme collaboratrice parlementaire. Déterminé à redorer son image écornée, le Sarthois a aussi battu en brèche la rumeur évoquant la présence d'entreprises russes parmi les clients de sa société de conseil 2F.

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«Il n’y a pas de plan B»

Alors qu’il était apparu exsangue lors de sa sortie dans le 20 heures de TF1, François Fillon a présenté un visage plus combatif ce lundi. «Il n’y a pas de plan B», a-t-il lancé en référence à ceux qui au sein de son parti plaident pour une solution alternative. Une mise au point on ne peut plus claire. L’ex-Premier ministre, dont chaque mot était scruté, a néanmoins réaffirmé son intention de se retirer de la course à la présidentielle au cas où l’enquête en cours déboucherait sur sa mise en examen.

Au cours de cette allocution suivie par plus de deux cents journalistes, le candidat LR a aussi décoché une flèche à l'adresse des médias coupables à ses yeux d'en avoir «trop fait» pour le «lyncher» et l'«assassiner politiquement». Dans son viseur notamment, «un grand quotidien du soir» accusé «de violation du secret professionnel» après avoir publié dans son édition datée de lundi des extraits de procès-verbaux des auditions devant la justice de Fillon.

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