«On ne m’intimidera pas». Dans la tourmente après des soupçons d’emploi présumé fictif dont aurait bénéficié sa femme, François Fillon s’est présenté combatif, ce dimanche, à l’occasion d’un meeting tenu à Paris.
Après avoir balayé les accusations, assurant «n’avoir rien à cacher», le candidat de la droite a relancé sa campagne en présentant son projet devant les Français et plus de 15.000 militants mobilisés.
A lire aussi : En meeting à Paris, François Fillon «refuse de se laisser intimider»
Souhaitant redonner du pouvoir d’achat, François Fillon a annoncé qu’il baisserait «massivement» les charges sur le coût du travail. Une mesure qui rapporterait 250 euros par an à plus de 20 millions de salariés.
Je veux augmenter les petites retraites et les salaires nets. Ma politique améliorera les conditions de vie, notamment des plus modestes. pic.twitter.com/22xaPpGU5u
— François Fillon (@FrancoisFillon) 29 janvier 2017
Il a en outre indiqué qu’il augmenterait de 300 euros par an toutes les pensions de retraite inférieures à 1.000 euros.
Le candidat a aussi rassuré sur la sécurité sociale, déclarant qu’il souhaitait un système de soins accessible à tous.
Enfin, il s’est prononcé en faveur du port de l’uniforme à l’école et pour la réduction «au strict minimum» de l’immigration, dans un «souci d’unité nationale».