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Primaire à droite : Bruno Le Maire invite les électeurs à une participation «massive»

Bruno Le Maire, en meeting à Marseille, le 4 novembre 2016 Bruno Le Maire, en meeting à Marseille, le 4 novembre 2016[BERTRAND LANGLOIS / AFP ]

Le candidat à la primaire de la droite Bruno Le Maire a souhaité dimanche sur C8 une participation «massive» pour que les électeurs ne se laissent pas «voler» ce scrutin.    

«Je vois beaucoup de gens qui s'inscrivent sur le site des Républicains, c'est très bon signe», a déclaré le député LR de l'Eure, les invitant à «participer massivement» à la primaire des 20 et 27 novembre.

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«Celui qui gagnera la primaire sera probablement le prochain président de la République française. Donc ne vous laissez pas voler cette élection par l'abstention, par les commentaires», a-t-il lancé, ajoutant que «c'est au peuple français, libre, souverain de décider».

Autre candidate en lice, Nathalie Kosciusko-Morizet a aussi estimé sur France 3 que «s'il y a beaucoup de Français qui viennent voter, le candidat qui gagnera la primaire, quel qu'il soit, sera fort». «Alors qu'au contraire, s'il y en a peu qui viennent voter, la légitimité pourra être remise en cause», a-t-elle estimé.

Le «quatrième homme» se «battra jusqu'au bout»

Par ailleurs, M. Le Maire «sent un électorat très partagé» et voit «beaucoup de volatilité dans cette élection». Interrogé sur son rang actuel de «quatrième homme» d'après les sondages, loin derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy et distancé par François Fillon, il a promis de se «battre» jusqu'au bout.

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR), qui a rallié M. Juppé, ferait-elle une bonne Première ministre ? «C'est une femme qui a beaucoup, beaucoup de qualités», d'après M. Le Maire. «On verra le choix qu'elle fera (lâcher ou non la région, ndlr) et surtout qui sera le vainqueur de la primaire», a-t-il ajouté.

Il a assuré de ne pas être «au courant» de négociations entre le favori des sondages, M. Juppé, et le centriste François Bayrou (MoDem) pour des circonscriptions aux législatives de juin 2017. «François Bayrou a été complice de l'élection de François Hollande» et «il n'a pas sa place dans notre famille politique et dans notre majorité», a-t-il répété.

«Des investitures ont déjà été données. Alors qu'on puisse, ici ou là, ouvrir davantage parce que le centre a droit à ses circonscriptions aussi, pourquoi pas. Mais ça doit se faire dans la transparence», a plaidé celui qui se présente comme le candidat du «renouveau», rejetant «les négociations d'arrière-cour».

 

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