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La droite "ne peut pas ne pas voter pour l'état d'urgence", selon Christian Jacob

Christian Jacob à l'Assemblée nationale le 6 juillet 2016 à Paris [PHILIPPE LOPEZ / AFP] Christian Jacob à l'Assemblée nationale le 6 juillet 2016 à Paris [PHILIPPE LOPEZ / AFP]

Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée, a appelé mardi les députés de son parti au calme, à la "dignité" et à s'abstenir de tout "dérapage", lors du débat dans la soirée sur la prolongation de l'état d'urgence, ajoutant qu'"on ne peut pas ne pas voter" en sa faveur.

"On ne peut pas ne pas voter cet état d'urgence", a ajouté M. Jacob, lors de la réunion des parlementaires LR (quelque 200 députés et sénateurs présents), qui se tenait en milieu de journée autour de Nicolas Sarkozy au siège du parti à Paris. "Nous prendrons nos responsabilités (...) Nous serons fermes et dignes", a-t-il dit.Il a également estimé que le débat, qui débute à 21H30, cinq jours après l'attentat de Nice, pourrait "durer jusqu'à vendredi" en raison des navettes parlementaires.

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"Les positions du bureau politique sont celles qu'on travaille depuis des mois. Depuis Charlie (assassinats des journalistes de Charlie, de plusieurs policiers et de Juifs dans un magasin Hypercacher ndlr, en janvier 2015). Donc, il n'y a pas d'opportunisme de notre part. C'est une vraie ligne à laquelle on n'a jamais dérogé", a affirmé M. Jacob.

Selon M. Sarkozy, il ne faut "pas d'unité factice. Il y a de la colère et la classe politique dans son ensemble est interpellée (...) Nous ne voterons l'état d'urgence que s'il protège les Francais. D'où les mesures proposées hier au Bureau politique", a-t-il réaffirmé. Lundi, lors d'un BP extraordinaire, LR a présenté dix propositions, pour "protéger efficacement" les Français, notamment les perquisitions administratives (déjà prévues dans le projet de loi), la création de centres de déradicalisation, la fermeture des lieux de culte radicalisés... "Au delà des textes, il faut des réponses précises" et "j'espère que le gouvernement entendra l'Assemblée nationale ce soir", a de son côté affirmé Gérard Larcher, président du Sénat.

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