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Euro 2016 : François Hollande admet une "menace" contre la sécurité

Le président François Hollande rencontre le 4 juin 2016 des équipes de sécurité civiles à Romorantin [GUILLAUME SOUVANT / AFP]

François Hollande a prévenu dimanche que la menace contre la sécurité de l'Euro 2016 "existe" et "vaut pour un temps qui sera long", lançant également un appel implicite à l'arrêt des grèves à la SNCF ou à Air France avant le début de la compétition.

"Elle existe, la menace" même s'il "ne faut jamais se laisser impressionner", a affirmé François Hollande sur France Inter, avant de se rendre dans la soirée à Clairefontaine pour y rencontrer les Bleus à huis clos et à cinq jours du match d'ouverture France-Roumanie. "Cette menace, elle vaut, hélas, pour un temps qui sera long", a-t-il ajouté, "donc il faut que l'on prenne toutes les garanties pour que cet Euro 2016 soit réussi".

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Rappelant qu'il avait décidé quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts) de maintenir la COP21, le président Hollande a souligné qu'il avait, de la même manière, "décidé qu'il fallait non seulement maintenir la compétition et garder les fan zones" mais "faire en sorte que ce soit une fête européenne, populaire et sportive". "Pour cela, il faut y mettre les moyens, 90 000 personnes affectées à la sécurité", a-t-il cependant observé, assurant avoir "mis tous les moyens pour réussir".

François Hollande a souligné par ailleurs que "personne ne comprendrait que les trains ou les avions (...) puissent empêcher le bon déroulement, non pas de la compétition - elle n'a rien à craindre - mais le bon déroulement du déplacement des spectateurs". "Je souhaite que (le conflit social) soit réglé", a-t-il insisté, évoquant les grèves à la SNCF ou à Air France.

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