Une idée "complètement folle". C’est ainsi que Jean-Marie Le Pen a qualifié jeudi sa possible éviction du Front National.
Le président d’honneur du parti d’extrême droite, mis sur la sellette suite à ses provocations sur le maréchal Pétain et sur la Shoah, a insisté au micro de RTL sur le "risque d’implosion du Front" si cette décision était prise.
Pour l’ex-leader frontiste, sa fille, Marine Le Pen, "souhaite [s]a mort". La veille, la présidente du Front national avait assuré qu’elle "s’opposerait" à la candidature de son père pour les régionales en PACA et qu’elle réfléchirait à d’éventuelles sanctions.
Un bureau exécutif très bientôt
Le fondateur du FN sera-t-il réellement mis à l’écart ? Pour le vice-président du parti, Florian Philippot, l’hypothèse est possible. Car il l’a rappelé jeudi : si Jean-Marie Le Pen ne part pas de lui-même, "la question sera posée et on prendra nos responsabilités".
Un bureau exécutif devrait d’ailleurs se réunir très rapidement, peut-être dès ce jeudi, pour statuer sur le sort du "Menhir".