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Irak: Cosse (EELV) dénonce le retard de l'Union européenne

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le 16 mai 2014 à Lille [Philippe Huguen / AFP/Archives] Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le 16 mai 2014 à Lille [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a jugé mercredi que l'Europe aurait dû avoir "depuis plusieurs jours" "une seule voix" au sujet de la situation des chrétiens d'Irak.

"L'Union européenne aurait dû depuis plusieurs jours avoir une position commune. La France s'est rattrapée extrêmement rapidement en faisant ses envois humanitaires mais il est anormal qu'il n'y ait pas une seule voix européenne", a déclaré sur RTL la patronne des écologistes.

"C'est anormal que chaque fois qu'il y a des crises aussi graves, l'Union européenne soit en retard sur ces questions", a-t-elle ajouté.

Estimant que le débat "devait avoir lieu", Emmanuelle Cosse a estimé que "s'il y a un mandat international dans le cadre de l'ONU pour intervenir en Irak, la France devra se poser la question (d'une intervention)".

"Nous, les écologistes, ne sommes pas des va-t-en-guerre et nous sommes pour des interventions quand elle sont dans le cadre d'un mandat international", a précisé la secrétaire nationale d'EELV.

"Si nous n'arrivons pas collectivement à reconstruire un véritable Etat en Irak avec des institutions solides, nous n'arriverons jamais à mettre fin aux conflits que connaît ce pays depuis des décennies", a-t-elle dit.

Sur l'accueil en France de chrétiens d'Irak, Emmanuelle Cosse pense que "le problème c'est que la France donne l'impression qu'elle va choisir en donnant quelques laisser-passer mais qu'elle n'est pas dans une ouverture".

Elle pourrait envoyer "un message très large et sans condition en disant +nous accueillons toutes les personnes qui peuvent nous rejoindre+", a-t-elle proposé.

"Je ne suis pas étonnée de cette retenue quand je vois ce qui se passe avec les réfugiés syriens et qui sont sur notre territoire depuis plusieurs mois et qui vivent dans des conditions de dénuement total. Il y en a aux portes de Paris qui vivent le long du périphérique depuis plusieurs semaines et qui ne survivent que grâce à l'aide de la communauté syrienne sur Paris", a dénoncé Mme Cosse.

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