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Hervé Morin se déclare candidat à la présidence de l'UDI

L'UDI Hervé Morin le 30 avril 2014 à Lyon [Jeff Pachoud / AFP/Archives] L'UDI Hervé Morin le 30 avril 2014 à Lyon [Jeff Pachoud / AFP/Archives]

L'ancien ministre Hervé Morin a officiellement annoncé sa candidature à la succession de Jean-Louis Borloo à la tête de l'UDI dans une interview à paraître lundi dans Le Figaro.

Après Jean-Christophe Fromantin, le tandem Yves Jégo-Chantal Jouanno qui s'est lancé samedi, Hervé Morin est le troisième à se déclarer. L'élection doit se tenir en octobre avec un congrès le 15 novembre prochain.

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, officialise ainsi sa candidature. Interrogé sur le pourquoi de cette candidature, il répond: "l’éclatement de la famille centriste nous avait réduits à l’état de poussières. Par son talent, Jean-Louis Borloo est parvenu à réunir tout le monde dans une maison commune en nous redonnant une densité et un avenir. Il faut poursuivre ce travail, car nous vivons une période critique pour la France".

"Nous sommes en panne depuis quinze ans, prisonniers d’une alternance entre une UMP et un PS qui se sont succédé et ont échoué en accaparant tous les pouvoirs. Les Français doivent savoir que l’alternative n’est pas à chercher du côté du FN mais grâce à la constitution d’une vaste majorité d’idées dont le centre serait le pivot", explique-t-il.

L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy estime qu'il faut que l'UDI ait "une visage", et répète pourquoi il réfute l'idée d'une direction collégiale avancée notamment par le président par intérim Yves Jégo.

"Nous avons besoin d’un parti de droite républicain, allié à un centre fort qu’incarne l’UDI", dit-il aussi. Quant à l'alliance avec le MoDem, il réfute toute fusion.

"Si je suis élu président de l’UDI, je reprendrai l’esprit de l’accord signé entre Jean-Louis Borloo et François Bayrou il y a un an en privilégiant une approche par le fond", a-t-il dit. Interrogé sur la place de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin explique enfin qu'il "conserve une autorité et une affection considérables dans notre maison. Et je devine qu’en 2016, il prendra une place importante dans le débat d’idées à la veille de la présidentielle".

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