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Réactions à l'annonce de la démission de Jean-François Copé

Eric Ciotti face à la presse à l'issue du bureau politique de l'UMP le 27 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Thomas Samson / AFP] Eric Ciotti face à la presse à l'issue du bureau politique de l'UMP le 27 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Thomas Samson / AFP]

Voici des réactions à l'annonce de la démission de Jean-François Copé de la présidence de l'UMP dans les couloirs de l'Assemblée:

- Eric Ciotti, député UMP filloniste: "C'est un moment grave qui met en cause l'avenir de notre famille politique. Je suis plutôt rassuré, j'ai la conviction que les bonnes décisions ont été prises".

" Nous avons vécu un séisme avec ces déclarations, ces informations ahurissantes (...) On a vu cette déclaration de M. Lavrilleux que je tiens à condamner, une enquête judiciaire est ouverte, j'ai le sentiment que certains ont voulu faire porter leurs responsabilités sur la campagne de Nicolas Sarkozy, c'est un raccourci très audacieux (...) On a pris cette décision, elle a été douloureuse. Ce jour sera un vrai nouveau départ sur des bases saines. Jean-François Copé se bat toujours, c'est un combattant donc il s'est battu".

- Dominique Dord, député UMP et ancien trésorier: "C'est une réaction à la hauteur, rapide. Cela honore plutôt tous ceux qui l'ont prises, reste maintenant à faire la vérité complète sur l'affaire. La troïka des anciens Premiers ministres a toute crédibilité sur le plan moral. Cela s'est passé dans un climat absolument exceptionnel, de tension et d'émotion. Jean-François Copé a donné lecture d'un rapport fait par la direction générale de l'UMP pour montrer qu'il y a des procédures et que ces procédures ont été respectées mais très vite on a bien compris que c'était pas le sujet (...) Moi j'ai démissionné pour des choses qui étaient des broutilles par rapport à ce dont on parle aujourd'hui (quand il était trésorier ndlr)". (à la presse)

Nicolas Dupont-Aignan, député de Debout la République: "Si bien sûr Jean-François Copé ne peut se dédouaner de ses propres responsabilités, il ne faut pas oublier que cette affaire est d’abord et avant tout révélatrice de la faillite morale collective de l’UMP. La démission de Jean-François Copé n’est que l’arbre qui cache la forêt. En soutenant une ligne européiste et fédéraliste, l’UMP a trahi ses convictions gaullistes et déboussolé une grande partie de son électorat. Cette ligne politique a définitivement sombré avec la succession d’affaires qui gangrènent ce parti depuis de trop nombreuses années". (communiqué)

Eric Woerth à la sortie du bureau politique de l'UMP le 25 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris  [Thomas Samson / AFP]
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Eric Woerth à la sortie du bureau politique de l'UMP le 25 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris

- Eric Woerth, député UMP et ancien ministre du Budget : "J’ai beaucoup été mis en cause donc je ne vais pas mettre en cause d’autres personnes, je n'aime pas ça".

Mais "il y a des faits, et le fait est que Jean-François (Copé) ne pouvait pas rester dans ces conditions là", "il s’agissait de la crédibilité de l’UMP. Donc il faut tourner la page". "On ne peut pas être satisfait de tout ça. Dans les pires des situations, il faut trouver la meilleure des solutions, et la meilleure des solutions (…) passait par la démission de Jean-François Copé". Il a jugé en outre que le futur président de l'UMP qui sera élu lors d'un congrès en octobre "devrait ne pas être candidat à la primaire" prévue avant la présidentielle de 2017, sans quoi cela risquerait de "créer beaucoup de confusion". "Il faut une UMP forte pour que les primaires se passent bien" (sur Itélé)

- Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre, députée de l'Essonne: "C'est vrai que c'était une ambiance très délétère (au bureau politique) (...) mais c'est la situation qui l'est. Ca fait plusieurs jours qu'on voit sortir des révélations de presse, ça n'était pas tenable, j'ai demandé tout de suite qu'on redonne la parole aux militants. J'ai demandé avec d'autres un Congrès. Pour moi, il y a une vraie question de fond qui est notre stratégie d'alliance. Il faut retrouver l'esprit qui a présidé à la création de l'UMP, l'union de la droite et du centre. Quels que soient les jugements, les points de vue (....) on est dans un problème politique, on a des militants, il y a des Français qui espèrent en nous pour construire l'alternance, proposer une alternative entre un gouvernement qui désespère les Français et le FN. (...) Le Congrès portera sur les questions de personne mais aussi il doit porter sur les questions de ligne, de fond". (sur BFM TV)

Nadine Morano à la sortie du bureau politique de l'UMP le 25 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris  [Stéphane de Sakutin / AFP]
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Nadine Morano à la sortie du bureau politique de l'UMP le 25 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris

- Nadine Morano, eurodéputée: Jean-François Copé "s'est comporté en président responsable pour protéger sa famille politique et pour que nous puissions être prêts à porter un programme pour la France. Comment vous dire qu'il n'est pas touché? Evidemment il est touché car il se sent trahi par des proches, il est touché parce qu'il découvre des choses dont il n'était pas au courant. Ce bureau politique a duré très longtemps, les trésoriers se sont exprimés chacun leur tour, on voit bien que les trésoriers ont été très clairs concernant la campagne de Nicolas Sarkozy. Les trésoriers sont ceux qui signent les factures, je n'ai aucune pièce comptable devant les yeux. (...) Je ne pense pas que ça empêche le retour de Nicolas Sarkozy s'il veut revenir". (sur BFM TV)

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