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Réforme territoriale: Marine Le Pen exprime ses "plus vives réticences"

La présidente du FN Marine Le Pen, le 16 mai 2014 à l'Elysée [Alain Jocard / AFP] La présidente du FN Marine Le Pen, le 16 mai 2014 à l'Elysée [Alain Jocard / AFP]

La présidente du FN Marine Le Pen a exprimé vendredi au président François Hollande ses "plus vives réticences" et son "désaccord" sur son projet de réforme territoriale.

"Nous avons exprimé nos plus vives réticences sur, tant la disparition des conseils généraux que sur la fusion éventuelle de régions", a-t-elle déclaré à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat.

Le Front national était le dernier parti à être consulté par François Hollande qui a reçu depuis mercredi l'ensemble des quatorze formations politiques représentées au Parlement. Marine Le Pen avait déjà été reçue à l'Elysée par François Hollande en novembre 2012 pour évoquer les propositions de la commission Jospin sur la moralisation de la vie publique.

"Nous avons émis les plus vives réserves sur les conséquences de ces choix de réforme territoriale, notamment sur la désertification du monde rural" avec "le danger" de la fermeture de services publics, a également déclaré la présidente du FN sur le perron du palais présidentiel, réclamant un audit de la Cour des comptes sur les économies attendues.

Marine Le Pen a "rappelé la position du FN" qui prône une organisation territoriale reposant sur le triptyque "communes, départements et nation et non pas, comme le défendent l'UMP et le PS, communautés d'agglomérations, régions, Europe".

Dénonçant "une sorte de fascination pour le modèle allemand d'organisation fédérale" défendu, selon elle, par la Commission européenne, elle y a vu une "démonstration de plus de la soumission de notre pays à cette instance supranationale que nous combattons avec beaucoup d'énergie et de pugnacité".

Elle a par ailleurs "réclamé un référendum", estimant que le recours au Congrès s'était "généralisé au détriment d'un peuple qui a le sentiment que l'on ne vient plus jamais l'interroger sur des sujets essentiels".

François Hollande "semble vouloir effectuer ces modifications dans un délais très bref", a-t-elle poursuivi, jugeant cela "évidemment très inquiétant".

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