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Ukraine: Guigou recommande la convocation d'un Conseil européen

La présidente (PS) de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, le 12 février 2014 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives] La présidente (PS) de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, le 12 février 2014 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives]

Elisabeth Guigou, présidente (PS) de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, a recommandé mercredi la convocation d'un Conseil européen au sujet de l'Ukraine où des affrontements et un assaut des forces spéciales ont fait au moins 25 morts mardi dans le centre de Kiev occupé par l'opposition.

"Je me demande si les deux chefs d’État et de gouvernement (François Hollande et Angela Merkel, dont les gouvernements se réunissent mercredi à l'Elysée, NDLR) ne devraient pas demander la convocation d'un conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernement pour que toutes les options soient examinées au niveau le plus élevé", a déclaré Mme Guigou sur France Info.

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a accusé mercredi l'opposition d'avoir lancé une insurrection, alors que les affrontements et un assaut des forces spéciales ont fait au moins 25 morts dans le centre de Kiev. Le pays semble s'enfoncer dans la violence alors que des manifestants se sont emparés de bâtiments publics et de dépôts d'armes à Lviv (ouest).

"Ce qui est important, c'est que se mette en place un gouvernement qui intègre l'opposition", a insisté Mme Guigou pour qui "on a maintenant le risque d'une guerre civile, il faut absolument tout faire pour que ces violences s'arrêtent."

"Il faut que toutes les options soient envisagées", a déclaré la député (PS) de Seine-Saint-Denis en référence aux déclarations du ministre allemand des Affaires Etrangères Frank-Walter Steinmeier qui a évoqué la menace de "sanctions personnelles" de l'UE contre des dirigeants ukrainiens.

"L'Union européenne a certainement commis des maladresses dans cette affaire il y a quelques années en laissant penser que si l'Ukraine signait un accord d'association, qui finalement n'a pas été signé, elle pourrait un jour entrer dans l'OTAN. C'était provocant pour les Russes, maintenant on a un durcissement des deux côtés", a analysé Mme Guigou.

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