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EADS : Montebourg demande de ne pas procéder à des départs contraints

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, à l'Assemblée Nationale, le 3 décembre 2013 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives] Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, à l'Assemblée Nationale, le 3 décembre 2013 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a demandé au groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, qui restructure ses activités défense et espace, de ne procéder à aucun licenciement forcé.

 

"Le ministre a demandé de façon solennelle à EADS d'organiser exclusivement cette restructuration dans ses activités spatiales et de défense par les reclassements internes à l'entreprise et des mesures de départ fondées exclusivement sur le seul volontariat des salariés, ou par des départs à la retraite", indique le ministre français dans un communiqué.

Si M. Montebourg estime que "l’adaptation d’une entreprise aux évolutions de marché et la défense de sa compétitivité sont légitimes et nécessaires" mais il ajoute que "la situation globale de l'entreprise, qui bénéficie du soutien régulier et actif des pouvoirs publics, et dont les autres activités sont en croissance (....) exige de celle-ci de ne pas procéder à des licenciements".

Il conclut que "dans la situation profitable de l'entreprise, nul ne devra être contraint à perdre son travail".

EADS a annoncé lundi qu'il allait supprimer 5.800 postes sur trois ans, qui affecteront pratiquement à égalité l'espace et les activités de défense afin de garantir la pérennité de ces activités.

Mardi, il a assuré qu'il s'efforcerait de limiter les licenciements secs.

Après les mesures de reclassement au sein du groupe, les retraites anticipées et les départs volontaires, la direction s'attend à un solde de 1.000 à 1.450 licenciements secs.

 

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