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Arrestations "arbitraires" de militants FN selon Le Pen

Marine Le Pen, le 9 novembre 2013 à Bergerac, en Dordogne [Nicolas Tucat / AFP/Archives] Marine Le Pen, le 9 novembre 2013 à Bergerac, en Dordogne [Nicolas Tucat / AFP/Archives]

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé lundi les arrestations "arbitraires" de militants frontistes sur les Champs Elysées et rejeté toute responsabilité dans les incidents qui ont émaillé les cérémonies du 11 novembre.

Evoquant l'interpellation du chef de file du FN pour les municipales à Paris, Wallerand de Saint-Just, et d'autres militants, la présidente du mouvement a déclaré en duplex sur BFMTV depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais): "nous sommes là en pleine arrestation arbitraire et je dirais même préventive".

A la question de savoir si elle était choquée de manifestations pendant la commémoration du 11 novembre, Mme Le Pen a répondu: "Je désapprouve tout à fait ce comportement. On ne manifeste pas le jour des commémorations. Mais je suis obligée de remarquer que le gouvernement a tellement créé la désunion et la souffrance qu'il y a un peu partout dans notre pays une ambiance de révolte, y compris hélas dans des moments qui doivent être de communion".

"Mais le Front national n'y est strictement pour rien. Il a même été aujourd'hui victime d'arrestations selon des méthodes de pays totalitaires", a-t-elle martelé.

Comme on lui demandait si elle comprenait la colère du mouvement dit des Bonnets Rouges, Mme Le Pen a répondu par l'affirmative: "On parle de gens qui perdent leurs emplois, dont la vie de famille est complètement perturbée par un chômage de masse, où on jette par des plans sociaux désormais quotidiens des milliers de Français à la rue et où rien n'est fait pour rassurer la population".

"Il y avait un moyen simple pour tenter d'éteindre la révolte, c'était purement et simplement d'annuler l'écotaxe. Le gouvernement envisage de la remettre en oeuvre en juillet après les élections municipales et européennes, c'est susceptible de plus alimenter la colère et la division que de ramener le calme", selon elle.

Face à "une absence de confiance aussi grande entre le gouvernement et la population", la présidente du FN a réaffirmé que "le président de la République serait sage d'envisager une dissolution de l'Assemblée nationale".

 

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