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Hollande "déterminé" pour libérer tous les otages

Jean-Yves Le Drian et les ex-otages Thierry Dol et Daniel Larribe le 29 octobre 2013 à l'aéroport de Niamey [Hama Boureima / AFP]

Jean-Yves Le Drian a affirmé mercredi que le président François Hollande était "déterminé à mener toutes les actions nécessaires pour libérer tous les otages" français encore détenus, après la libération mardi des quatre d'Arlit.

Sept Français sont officiellement encore otages dans le monde. "Je n'aurai de cesse, comme ministre de la Défense, d'aboutir à ce que l'ensemble soit libéré. C'est très compliqué, chaque cas est particulier, ce ne sont jamais les mêmes réseaux...Ca demande beaucoup de discrétion", a déclaré M. Le Drian sur RTL.

Deux Français, Serge Lazarevic et Gilberto Rodriguez Leal, sont actuellement détenus probablement au Mali et Francis Collomp a été enlevé au Nigeria. Quatre journalistes, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, ont été enlevés en Syrie

François Hollande au téléphone le 29 octobre 2013 à Bratislava [Martin Bureau / AFP]
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François Hollande au téléphone le 29 octobre 2013 à Bratislava
 

Selon le ministre, au début de l'opération militaire française au Mali, début 2013, les quatre d'Arlit se trouvaient dans les zones du nord du pays où ont eu lieu les combats. "Nous savions qu'ils étaient dans cet ensemble-là, mais c'est extrêmement vaste", a-t-il souligné.

"J'ai constaté" (en discutant avec les ex-otages) "qu'à deux ou trois reprises, nous avions failli les libérer, ce printemps", a poursuivi M. Le Drian. "Après, ils sont partis très, très profondément dans le désert, complètement vers l'ouest. Et c'est là qu'ils se trouvaient in fine", a-t-il dit.

Les quatre d'Arlit étaient otages d'Al Qaïda au Maghreb islamique "depuis de nombreuses années. A un moment donné, il est sans doute difficile, même pour des groupes de ce type, de continuer à itinérer avec des otages qui font l'objet de nombreuses recherches", a expliqué le ministre.

"On a eu de très nombreuses initiatives - en ce qui me concerne depuis 16 mois à la demande de François Hollande - pour essayer de trouver des solutions d'extraction ou d'intervention. Plusieurs ont failli aboutir, donc Aqmi savait que notre détermination resterait intacte jusqu'à la fin", a-t-il souligné.

Mahamadou Issoufou, les ex-otages Thierry Dol et Daniel Larribe, et Laurent Fabius le 29 octobre 2013 à Niamey  [Hama Boureima / AFP]
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Mahamadou Issoufou, les ex-otages Thierry Dol et Daniel Larribe, et Laurent Fabius le 29 octobre 2013 à Niamey
 

L'initiative prise par le président nigérien Issoufou, "en raison de sa connaissance, ses relais et sa méthode nous a permis d'aboutir", s'est réjoui M. Le Drian. "J'ai compris hier que le président Issoufou se sentait d'une certaine manière un peu responsable de la fin de l'histoire, parce qu'ils avaient été enlevés au Niger", a-t-il ajouté : "C'est son action qui a été déterminante".

M. Le Drian a réaffirmé la position officielle de la France, qui est de ne pas payer de rançon : "La France a toujours eu la même ligne depuis trois ans. On ne paye pas".

C'est selon lui "une initiative d'Etat" qui a permis d'obtenir la libération des quatre otages d'Arlit. "L'Etat du Niger, qui par sa méthode, ses réseaux, son histoire, a les moyens de rencontres, de discussions, qui étaient indispensables, pour qu'il y ait une sortie des otages avec la vie sauve".

 

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