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Pluie de réactions à la victoire de Merkel

Le président de l'UMP Jean-François Copé (g), le 21 septembre 2013 à Meyzieu [Philippe Merle / AFP] Le président de l'UMP Jean-François Copé (g), le 21 septembre 2013 à Meyzieu [Philippe Merle / AFP]

Voici des réactions dimanche soir dans la classe politique française à la large victoire d'Angela Merkel aux législatives allemandes:

 

- Jean-François Copé, président de l'UMP: "Le langage de vérité que la chancelière a tenu tout au long de la campagne a séduit des électeurs conscients que seules les réformes structurelles permettent la prospérité économique. L’allié allemand de François Hollande, le SPD, qui prônait une hausse des impôts, a été sévèrement défait. Le président de l'UMP se félicite de la qualité des liens déjà existants entre l'UMP et la CDU-CSU. Jean-François Copé considère que la prochaine campagne pour les élections européennes devrait être l’occasion de multiplier les prises de position communes" (communiqué).

 

- François Fillon, député UMP et ancien Premier ministre: "Son succès incontestable récompense le parcours d'une femme d’Etat tenace dans ses convictions et d’une chancelière efficace dans son action (...) Cette victoire de la chancelière Merkel est une opportunité pour l'Allemagne et la France de relancer ensemble l'Union européenne. Angela Merkel et François Hollande ont tous deux la haute responsabilité de redonner à l'Europe le cap et les projets qui aujourd'hui lui font défaut. Dans cette entreprise si vitale pour notre continent, ils trouveront l'appui de tous ceux qui, comme moi, pensent que l'Europe doit défendre son modèle de civilisation dans la mondialisation" (communiqué).

 

- François Bayrou, président du MoDem: "Cette victoire sans précédent depuis la réunification prouve que le courage et les convictions solides peuvent être soutenus par les citoyens, même en période de crise. Un leader fort, qui ne cède rien sur les réformes et les disciplines nécessaires, parvient à rassembler largement (...) L'Europe va se trouver avec un leader rayonnant et particulièrement soutenu. Les responsables français doivent prendre la mesure de cette situation nouvelle qui doit les obliger à une pensée ferme et à une vision plus entraînante. Autrement, il est à craindre que l’Allemagne soit la seule locomotive de l’Union européenne. Les élections allemandes prouvent que ce n’est pas en éludant les problèmes qu’on conquiert l’opinion, et que le courage est la seule voie convaincante. C’est une vraie leçon pour la France" (déclaration à l'AFP).

 

- Hervé Morin, président du Nouveau centre (NC), et du conseil national de l'UDI: "C’est la victoire d’une politique économique rigoureuse. Angela Merkel devient la première grande dirigeante européenne à survivre à la crise. Depuis 2005, la pragmatique leader du CDU a su gérer au mieux son pays, dans un contexte international difficile. Jouant la carte de la compétitivité et celle de la politique de l’offre, elle a permis à l’Allemagne d’avoir un bilan économique que la France pourrait lui envier" (communiqué).

 

- Nicolas Dupont-Aignan, député souverainiste, président de Debout la République: "Après huit années au pouvoir, les Allemands ont fait à nouveau confiance à une femme qui défend toujours leurs intérêts. Dans la crise de l'euro, dans les relations avec la France, dans les négociations à Bruxelles, la chancelière n'a toujours eu qu'un seul guide : l'intérêt de l'Allemagne. Tout l'inverse de François Hollande! (...) La relation franco-allemande est devenue totalement déséquilibrée. Non que la France serait devenue trop faible, mais parce que ses dirigeants ont cédé. Il est grand temps pour la France de tirer les enseignements de la victoire d'Angela Merkel. C'est en retrouvant notre liberté vis-à-vis des corporatismes intérieurs et en rompant avec les puissances supranationales notamment Bruxelles, que la France pourra sortir de la crise. L'Allemagne le fait. Pourquoi pas la France ?" (communiqué)

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