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Qui est Jean Roucas, l'humoriste qui soutient Marine Le Pen ?

Jean Roucas à gauche avec la marionnette du Bébête-show, "Béré Oua Oua" (pour Bérégovoy) et Stéphane Collaro. [MICHEL CLEMENT / AFP]

L'humoriste et imitateur Jean Roucas a fait part dimanche à Marseille de son soutien au Front national en assistant au discours de Marine Le Pen pour la clôture de l'université d'été du parti. Retour sur la carrière de celui qui fit les belles heures du "Bébête Show".

 

Du "Bébête Show" au Front national. Jean Roucas est apparu dimanche aux côtés de Gilbert Collard et Marine Le Pen à l'université d'été du FN qui se tenait à Marseille.  "Je n'ai pas voté Marine Le Pen en 2012 mais la prochaine fois je le ferai. C'est tardif, mais je me réveille", a-t-il expliqué au Parisien. "J'ai grandi à Marseille et ça n'est plus possible ! J'en avais marre de râler tout seul devant ma télé, j'ai décidé de m'engager", a-t-il ajouté.

Jean Roucas, né à Marseille en 1952, humoriste, imitateur et chansonnier s'est rendu célèbre dans les années 80 avec le "Bébête Show" après avoir été repéré par Stéphane Collaro. De 1982 à 1995 sur TF1, cette émission satirique moquait les hommes politiques transformés en animaux. François Mitterrand était ainsi parodié sous la forme d'une grenouille nommée "Kermitterrand", Raymond Barre en ours "Barzy" et même Jean-Marie Le Pen en "Pencassine".

L'humoriste et imitateur a également longtemps été présent à la radio. Il a ainsi animé de 1986 à 1994 sur Europe 1 l'émission "Les Roucasseries". Il a également joué dans de nombreux spectacles, notamment sur la scène du Théâtre des 2 Anes (théâtre des chansonniers).

Après l'arrêt du "Bébête Show", Jean Roucas connait une traversée du désert, période difficile qu'il raconte dans le livre Jamais l'un sans l'autre.

En 2005, il signait son retour à la télévision en participant à l'émission de téléréalité "La Première compagnie", diffusée sur TF1.

Si Jean Roucas affiche aujourd'hui son soutien au FN, il ne devrait pas ajouter la politique à sa carrière. Il a en effet précisé qu'il ne comptait pas prendre sa carte du parti, ni se présenter à des élections. 

 

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