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Sarkozy dénonce une "situation inédite"

Nicolas Sarkozy le 22 mai 2013 à Netanya en Israël [David Buimovitch  / AFP/Archives] Nicolas Sarkozy le 22 mai 2013 à Netanya en Israël [David Buimovitch / AFP/Archives]

L'ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy, dont les comptes de campagne ont été rejetés définitivement jeudi par le Conseil constitutionnel, a qualifié vendredi dans un message sur sa page Facebook la situation d'"inédite sous la Ve République" et a promis de s'engager pour garantir "une expression démocratique libre dans notre pays".

"Je dois assumer mes responsabilités en m'engageant pour la garantie d'une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin", écrit M. Sarkozy dans ce message, qui se termine par un lien vers la page des dons sur le site internet de l'UMP.

Selon M. Sarkozy, "un principe nouveau" a "été mis en œuvre : pour un dépassement, que nous avons contesté, de 400.000 euros soit 2.1% du compte de campagne s'applique une sanction de 100% soit 11 millions d'euros".

Le Conseil constitutionnel a confirmé jeudi le rejet du compte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, au motif qu'il avait dépassé le plafond des dépenses autorisées de 466.118 euros. Cette décision a pour effet de priver son camp d'un remboursement de la part de l'Etat d'environ 11 millions d'euros, sur un budget de campagne d'environ 23 millions.

"Toutes les formations politiques ont été remboursées par l'Etat à l'exception de l'UMP. Cette situation inédite sous la Ve République met en péril la formation qui doit préparer l'alternance tellement nécessaire au socialisme", dénonce Nicolas Sarkozy sur Facebook.

"Au-delà de la seule UMP, cet état de fait doit concerner tous ceux qui sont attachés au pluralisme", ajoute l'ancien chef de l'Etat, alors que le président de l'UMP Jean-François Copé a lancé un jeudi un appel aux dons.

Un peu plus tôt dans la matinée, un proche de Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre Brice Hortefeux, s'est déclaré "stupéfait, heurté, choqué" par la décision du Conseil constitutionnel, présidé par Jean-Louis Debré.

Selon M. Hortefeux, qui est président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, ce dernier "est devenu la cible de tous les pouvoirs".

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