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Ayrault et Bartolone rendent hommage à Jaurès

Jean-Marc Ayrault (4eg) et Claude Bartolone (3ed) rendent hommage à Jean Jaurès, le 25 mai 2013 au Pré-Saint-Gervais [Eric Feferberg / AFP] Jean-Marc Ayrault (4eg) et Claude Bartolone (3ed) rendent hommage à Jean Jaurès, le 25 mai 2013 au Pré-Saint-Gervais [Eric Feferberg / AFP]

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a appelé à ne pas "se laisser berner par les déclinismes" et a promis, au sujet de la future réforme des retraites, qu'il ne ferait "pas n'importe quoi", en rendant hommage à Jean Jaurès samedi au Pré-Saint-Gervais, au côté de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale.

"Nous voulons sauver notre système de retraites par répartition", qui est "un héritage de Jean Jaurès qui avait réussi à l'époque de faire progresser le droit des travailleurs", a déclaré M. Ayrault lors d'un discours prononcé sur le perron de la mairie du cette ville de Seine-Saint-Denis où Jaurès prononça un discours le 25 mai 1913 dans lequel il s'opposait à la loi allongeant le service militaire de deux à trois ans.

"Il y a un problème pour l'avenir de notre système de retraites. C'est la vérité. Nous la disons. Mais nous ne ferons pas n'importe quoi, parce que ce qui nous inspire, c'est la justice, c'est l'égalité, c'est la solidarité ", a-t-il ajouté.

Il a promis "aux retraités d'aujourd'hui", comme à "la jeunesse" "une retraite digne et juste" et évoquer le fait qu'il y aura des "inégalités à corriger", citant "la retraite des femmes" et celle des "polypensionnés".

A ceux qui ont pris "une carte dans un parti, un syndicat, une association", le Premier ministre a aussi lancé: "Ne nous laissons pas berner par tous les déclinismes, ceux qui pensent que tout se vaut, ceux qui sont toujours tentés par le ricanement, qui sont toujours tentés par le dénigrement, nous devons être fiers de notre engagement".

Jean-Marc Ayrault (4eg) et Claude Bartolone (3ed) rendent hommage à Jean Jaurès, le 25 mai 2013 au Pré-Saint-Gervais [Eric Feferberg / AFP]
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Jean-Marc Ayrault (4eg) et Claude Bartolone (3ed) rendent hommage à Jean Jaurès, le 25 mai 2013 au Pré-Saint-Gervais
 

A la veille de la manifestation des opposants au mariage homosexuel, M. Ayrault a lancé: "Ce que nous avons fait par la loi, c'est aussi le combat qui se poursuit pour l'égalité des droits, pour les hommes et femmes de même sexe à se marier et adopter des enfants".

Assurant par ailleurs que "nous avons commencé à faire bouger les lignes en Europe", le Premier ministre a ajouté: "Nous continuerons de nous battre pour que l'Europe politique, l'Europe économique, l'Europe de l'intégration des peuples, l'Europe du progrès, l'Europe du plein emploi soit le progrès de maintenant. (...) Nous ne renoncerons à rien."

Les combats, "il y en aura d'autres, nous sommes loin du compte", a-t-il admis, soulignant que, parmi les autres "héritages" de Jean Jaurès, "la lutte contre les discriminations n'est pas terminée" ou encore que "le combat contre l'obscurantisme, le combat contre l'extrémisme (...) continue aujourd'hui".

De son côté, Claude Bartolone a salué en Jean Jaurès une "boussole pour la gauche", une "lumière du pacifisme", un "éclat laïque", entre autres, tout en mettant en garde: "Il ne nous appartient pas. Nous ne sommes pas propriétaires de Jean Jaurès" car "le monde a trop changé, l'Europe a trop changé, la France n'est plus la même, la gauche n'est plus la même".

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