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Rapport de la Cour des Comptes : "Beaucoup de choses positives" juge Peillon

Le ministre de l'Education, Vincent Peillon quitte l'Elysée, le 22 mai 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP] Le ministre de l'Education, Vincent Peillon quitte l'Elysée, le 22 mai 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP]

Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a jugé mercredi qu'il y avait "beaucoup de choses positives", "malgré certains désaccords", dans le rapport de la Cour des comptes qui prône une "réforme d'ensemble" du système scolaire.

"Malgré certains désaccords dans ce rapport, il y a beaucoup de choses positives sur lesquelles nous pouvons prendre acte", a déclaré M. Peillon au Sénat devant la presse.

Dans son rapport, la Cour des comptes écrit que la baisse des résultats des élèves et la crise de vocation des enseignants sont davantage à mettre sur le compte d'une mauvaise gestion des professeurs que d'un excès ou d'un manque de moyens humains ou budgétaires.

"Je trouve que la Cour des comptes a raison de dire et de rappeler que la grande richesse de ce ministère ce sont les enseignants", a souligné le ministre avant la poursuite en séance de la discussion sur son projet de loi de refondation de l'école.

"Vous voyez bien qu'au cours des 8 dernières années, parce que c'est le bilan des 8 dernières années que la Cour dresse, donc de la majorité de droite précédente, on a supprimé les moyens mais pas réformé", a-t-il poursuivi.

"Nous, nous conduisons les réformes", a-t-il dit. "Si la richesse, c'est les enseignants, il faut être capable de les recruter, de les former, de changer les modes d'affectation pour les jeunes, et pour les rapprochements de conjoints, c'est ce que nous faisons".

Le ministre a rappelé qu'il ouvrira à l'automne une grande discussion sur les métiers d'enseignants et leur évolution. "Le rapport de la Cour des comptes est un élément important pour cette réflexion et va aider les uns et les autres à se forger une opinion", a-t-il dit.

En revanche il a estimé que les critiques sur les effectifs étaient "une erreur". "Nous avons besoin de ces embauches, pas parce que c'est une finalité, mais pour assurer la continuité du service public. Si on veut former nos enseignants il faut que pendant une année ils ne soient pas devant les élèves mais déjà recrutés, donc ça coûte un certain nombre de postes...", a-t-il dit.

Le projet de loi pour la refondation de l'école du ministre comprend notamment la programmation de 60.000 postes sur cinq ans, dont 27.000 consacrés à la formation.

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