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Accusation contre le juge Gentil : Guaino ne répondra pas aux questions

Montage de deux photos d'archives de Jean-Michel Gentil le 19 février 2013 à Bordeaux et de Henri Guaino le 22 décembre 2009 à Paris [Patrick Bernard / AFP/Archives]

Le député UMP Henri Guaino, poursuivi pour avoir accusé le juge Jean-Michel Gentil d'avoir "déshonoré la justice", n'a pas l'intention de répondre aux questions de la police chargée de l'enquête préliminaire sur cette affaire.

"A priori, je n'ai pas l'intention de répondre aux questions de cette brigade", a déclaré l'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy au Journal du Dimanche. "A moins qu'on y aille à 100 députés", a-t-il ajouté.

L'élu des Yvelines, avait annoncé le journal Le Figaro samedi, a reçu le soutien de 105 députés de son parti, qui s'étonnent de la décision du parquet d'ouvrir une enquête et qui reprennent à leur compte les propos valant à M. Guaino ces poursuites

L'enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance sur la personne, a été ouverte après plainte de l'Union syndicale des magistrats pour "outrage à magistrat et discrédit jeté sur une décision de justice".

Cette plainte visait les attaques de M. Guaino contre le juge qui a mis M. Sarkozy en examen pour "abus de faiblesse" dans le dossier Bettencourt.

"J'en fais une affaire de principe", a expliqué M. Guaino au JDD. "C'est la souveraineté du peuple qui est en cause dans cette affaire", a-t-il ajouté. "La justice a autre chose à faire et la police, encore plus", a conclu celui qui fut la "plume" de l'ex-chef de l'Etat.

A plusieurs reprises, après la mise en examen prononcée contre M. Sarkozy à Bordeaux, M. Guaino avait affirmé que le juge Gentil avait "déshonoré un homme, les institutions, la justice".

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