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Livre de Marcela Iacub : DSK fait part de son "dégoût"

Dominique Strauss-Kahn, agacé face aux photographes, à la sortie d'un restaurant le 11 décembre 2012 à Paris. [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Dominique Strauss-Kahn, agacé face aux photographes, à la sortie d'un restaurant le 11 décembre 2012 à Paris. [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Dominique Strauss-Kahn fait part de son "dégoût" dans une lettre au Nouvel Observateur qui publie dans son dernier numéro des extraits du livre "Belle et Bête" de Marcela Iacub dans lequel la juriste raconte sa liaison avec l'ex-président du FMI.

Anne Sinclair a pour sa part dénoncé "un récit trompeur", dans une lettre également transmise à l'hebdomadaire.

Dans un courrier adressé à Jean Daniel et publié jeudi sur le site du Figaro, DSK fustige "le comportement d’une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement et, ce faisant, abondant dans le sens des médias que naguère elle critiquait vertement".

"Au-delà du caractère fantasmatique et donc inexact du récit, c’est une atteinte méprisable à ma vie privée et à la dignité humaine", ajoute l'ancien ministre qui dénonce "une opération qui donne la nausée" et a "demandé à ses avocats d’étudier toutes les voies légales pour combattre cette abomination".

Dans "Belle et Bête" (Stock), Marcela Iacub fait le récit détaillé de la liaison qu'elle a entretenue avec DSK de janvier à août 2012. Même si l'ancien ministre n'est jamais nommément désigné dans le livre, l'auteur confirme dans une long entretien au Nouvel Obs qu'il s'agit bien de Dominique Strauss-Kahn, tout en reconnaissant que l'ouvrage contient des éléments de fiction. "Les étapes de la liaison, les lieux, les propos rapportés, tout est vrai. Pour les scènes sexuelles, j'ai été obligée de faire appel au merveilleux", dit-elle en qualifiant le personnage principal d'"être double, mi-homme, mi-cochon".

Anne Sinclair, présente dans l'ouvrage également de façon anonyme et qui a rencontré Marcela Iacub, a dénoncé "un récit trompeur et fielleux de (leur) entrevue en se livrant à une interprétation diffamatoire et délirante de (ses) pensées".

"Comment, pour des raisons mercantiles, le Nouvel Observateur a-t-il pu descendre aussi bas dans l’abjection ?", affirme-t-elle dans une lettre adressée à Laurent Joffrin, directeur de l'hebdomadaire, et Jérôme Garcin, responsable des pages culturelles, également publiée par le Figaro.fr. Elle se réserve "de donner à cette affaire les suites qui conviennent".

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