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La CFDT fait campagne pour l'accord syndicats-patronat

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, le 21 janvier 2013 à l'Elysée, à Paris [Jacques Demarthon / AFP] Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, le 21 janvier 2013 à l'Elysée, à Paris [Jacques Demarthon / AFP]

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a lancé lundi une campagne d'explication en faveur de l'accord sur l'emploi et a adressé une lettre aux parlementaires leur proposant des "échanges" avant la transcription de l'accord en loi qu'elle veut fidèle.

"Au moment où le Parlement va jouer pleinement son rôle dans la transcription législative de cet accord dont le respect de l'équilibre est essentiel, la CFDT tient à nouer avec vous un échange de qualité", écrit le secrétaire général de la CFDT dans cette missive adressée à tous les parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat.

Les responsables nationaux et régionaux de la CFDT, leur écrit-il, "sont prêts à vous rencontrer et vous apporter les éclairages qui vous sembleront nécessaires pour que les évolutions initiées et les progrès sociaux actés par cet accord puissent entrer dans les faits".

M. Berger a également adressé aux élus des documents sur les raisons qui ont motivé son syndicat à signer cet accord avec les organisations patronales, alors que la CGT et FO ont rejeté le texte et mènent de leur côté campagne contre sa transcription.

Le numéro un de la CFDT précise que les mesures proposées par l'accord "conjuguent acquis sociaux et efficacité économique", et constituent de "véritables avancées pour l'emploi".

Il insiste aussi sur "la méthode". "Fruit d'une négociation de plusieurs mois cet accord atteste que syndicats et patronat sont capables de trouver les compromis utiles et nécessaires à l'intérêt général, et qu'ainsi, aux côtés de la démocratie politique, la démocratie sociale contribue à la modernisation de notre pays", écrit M. Berger.

La CFDT a, par ailleurs, décidé de publier plusieurs documents explicatifs: un tract précisant les "nouveaux droits" aux salariés obtenus par cet accord et un "vrai/faux" pour contrer des analyses incomplètes et erronées, selon elle.

Lundi matin, M. Berger avait prévenu sur RTL que le projet de loi doit reprendre "l'accord, tout l'accord, rien que l'accord", sinon ce serait "un casus belli pour la CFDT".

De son côté, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'était dit convaincu vendredi, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, que l'accord ne figurerait pas "intégralement" dans la future loi.

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