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Pour Copé, le rejet du CICE est "un échec symbolique"

Le président proclamé de l'UMP Jean-François Copé en conférence de presse à Paris, le 12 décembre 2012 [Miguel Medina / AFP] Le président proclamé de l'UMP Jean-François Copé en conférence de presse à Paris, le 12 décembre 2012 [Miguel Medina / AFP]

Le rejet par le Sénat du crédit d'impôt compétitivité (CICE) "est un échec particulièrement symbolique pour François Hollande" car "il traduit la situation intenable dans laquelle il se trouve", a estimé samedi Jean-François Copé.

"Ce vote négatif du Sénat est un échec particulièrement symbolique pour François Hollande. Il traduit la situation intenable dans laquelle il se trouve", déclare dans un communiqué le président proclamé, et contesté, de l'UMP.

Pour M. Copé, "sans majorité solide ni stratégie cohérente pour la compétitivité, François Hollande bricole en espérant que la croissance reparte et inverse la courbe du chômage".

Le dirigeant UMP voit dans ce crédit d'impôt "l'incohérence économique de François Hollande: après nous avoir expliqué que le coût du travail n'était pas un enjeu, il se résout à donner raison à l'UMP et à en faire le symbole de sa politique".

Jugeant que ce dispositif est "mal calibré, insuffisant et trop compliqué", M. Copé demande que "cette usine à gaz (soit) remplacée par une importante baisse des charges sur le travail, compensée par une fiscalité anti-délocalisations".

Le Sénat a supprimé samedi le crédit d'impôt compétitivité et emploi, une des principales mesures prévues par le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012, les sénateurs communistes mais aussi écologistes y étant opposés, comme la droite.

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