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Des centristes pressent Borloo de créer une confédération

Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo fait un discours à Asnières-sur-Seine le 6 juin 2012[AFP/Archives]

Plusieurs ténors du Nouveau centre dont François Sauvadet et Maurice Leroy pressent le président du Parti radical Jean-Louis Borloo de créer un parti confédéral pour favoriser le rassemblement du centre et de la droite modérée.

"Nous avons besoin d'un large rassemblement du centre et de la droite modérée. Nous avons réussi une première étape avec la création d'un groupe politique à l'Assemblée. Mais cette étape n'a de sens que si elle se prolonge dans une formation politique", a dit vendredi à l'AFP l'ancien ministre de la Fonction publique, François Sauvadet.

"L'idée d'une confédération est bonne. Elle a marché dans le passé", rappelle le député de Côte-d'Or en se référant à l'ex-UDF. "Le temps presse. Si on ne le fait pas avant l'été ou au plus tard en septembre, on prend un risque pour l'avenir", affirme-t-il.

Selon le Figaro, l'ex-ministre de la Ville Maurice Leroy presse aussi Jean-Louis Borloo d'annoncer avant le 14 juillet la création d'un nouveau parti.

Interrogé par la presse parlementaire sur la constitution de ce nouvel ensemble, M. Borloo avait laissé entendre mercredi qu'il n'entendait pas se précipiter. "Il faut un leader et une ligne", a-t-il déclaré en renvoyant la question de la structure à plus tard.

La veille, le président du PR avait déjà évoqué cette question lors d'un dîner avec les centristes François Sauvadet, Maurice Leroy et Jean-Christophe Lagarde, comme le rapporte le Point.fr.

"On a discuté de la manière d'avancer sur la création d'un parti", a confirmé à l'AFP Jean-Christophe Lagarde, réfutant tout "blocage".

"Jean-Louis Borloo a une responsabilité particulière, c'est le plus connu, il a mené le Grenelle de l'Environnement, le plan de rénovation urbaine... c'est un talent dont nous avons besoin, notre leader naturel. Mais je dis qu'il faut qu'il créé maintenant les conditions du rassemblement", insiste François Sauvadet en justifiant la formule confédérale.

"Personne ne croit un seul instant que le Parti radical va se fondre dans un grand ensemble ou que le rassemblement se fera au sein du Parti radical. Ca n'est pas notre histoire", dit-il.

"Jean-Louis ne veut pas revivre l'Ares (confédération des centres avortée après une guerre des chefs, ndlr) et je le comprends. Mais aujourd'hui la question du leadership est réglée", souligne-t-il.

Quand à la question d'une future candidature centriste à la présidentielle, François Sauvadet se dit "personnellement favorable à des primaires ouvertes à droite et au centre pour que l'on choisisse le meilleur".

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