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«Je ne suis pas solvable» : Dominique Tapie se confie sur ses 15 millions d’arriérés fiscaux dans l'émission «Chez Jordan»

Dans un entretien exclusif accordé à l'émission «Chez Jordan» diffusée ce lundi 11 mars 2024 sur C8, Dominique Tapie s’est exprimée sur les 15 millions d’arriérés fiscaux qu’elle est sommée de payer à l’État. Une situation désespérante pour la veuve de Bernard Tapie.

Un coup au moral. Invitée de l'émission «Chez Jordan», ce lundi 11 mars, sur C8, Dominique Tapie est revenue sur les 15 millions d’arriérés fiscaux qui lui sont réclamés après le rejet de son pourvoi par le Conseil d’État. Un montant qui correspond à des arriérés d’impôts sur le revenu pour les années 1989, 1990, et 1991 pour une partie (2,675 millions d’euros), et pour les années 1992, 1993 et 2016 pour l’autre (12,746 millions d’euros), qui comprend également la taxe d’habitation de 2016 et les pénalités afférentes.

«J’ai appris ça hier soir», dit-elle, avant de préciser être «tombée des nues» en apprenant la décision du Conseil d’État. La veuve de Bernard Tapie insiste sur le fait qu’elle n’a jamais été au courant des procès et des affaires de son époux. «J’ai un liquidateur, et je pense qu’il va faire son travail», ajoute-t-elle. «Ça vous effraie ?», lui demande l’animateur. «Ce n’est pas moi qui doit les dettes. C’est mon mari. Pourquoi la femme serait-elle responsable des dettes de son mari ? Ce n’est pas normal. On est encore régi par le code Napoléon. Alors, Joséphine a fait des bêtises, mais on le paye encore nous», lance-t-elle.

«Ça ne peut pas me faire peur, parce que je ne suis pas solvable. Il reste encore des tas de biens à vendre», poursuit-elle. «J’avais un petit appartement dont j’avais hérité à 25 ans de ma grand-mère. Bernard n’avait rien à voir, nous n’étions pas mariés. Dans cet appartement, j’ai logé ma grand-mère maternelle. Et on me l’a vendu il y a six mois. Ça n’avait rien à voir. Et tout va partir comme ça», détaille-t-elle.

Au bord de l'épuisement

Quand Jordan de Luxe lui demande si elle a un message à faire passer à l’État, elle explique qu’ils «feraient bien de regarder un peu le début de l’affaire, le Crédit Lyonnais, où mon mari a été volé, spolié, et qu’on me demande maintenant de payer des intérêts. Pas la somme. Parce que la somme qu’il avait touché lors de l’arbitrage a été remboursée avec trois actifs, qui ont comblé plus que la somme touchée. Donc ça, ce n’est pas normal.»

Visiblement épuisée par cette situation, Dominique explique avoir songé un temps à mettre fin à ses jours. «À un moment», dit-elle. «J’en avais marre. Du matin au soir, j’avais des commissaires-priseurs qui épluchaient tout. J’avais mes chiens, trois, dont un que je ne pouvais pas garder. J’étais tellement fatiguée, je n’arrivais pas à dormir. Et là j’en voulais à Bernard, je lui en voulais de me retrouver dans cette situation. Mais bon, j’ai tenu», poursuit-elle, avant d’ajouter : «J’avais envie de dormir, de ne plus penser».

L’animateur lui demande enfin ce qu’elle dirait à Bernard Tapie s’il se trouvait devant elle : «Je lui dirais qu’il a fait du mieux qu’il a pu. Il voulait m’épater, vous savez. C’étaient ses mots : ‘Je voulais t’épater’. Je n’en demandais pas tant».

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