En direct
A suivre

«Il a trahi la reine» : Donald Trump affirme que le prince Harry sera «seul» s'il redevient président

Selon Donald Trump, Joe Biden a été «trop aimable» envers le prince Harry qui a déménagé aux États-Unis en 2020. [REUTERS/Toby Melville/File Photo // Thomson Reuters]

L'ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, a critiqué le prince Harry pour sa «trahison impardonnable» envers la reine Elizabeth II et a condamné l'administration Biden de lui avoir délivré un visa.

Donald Trump a prévenu que le prince Harry serait «livré à lui-même» s'il était réélu président en 2024, car il estime «impardonnable» la «trahison» envers la reine Elizabeth II du duc de Sussex qui s'est retiré de ses fonctions royales il y a quatre ans. 

S'exprimant en marge d’un discours enflammé ce samedi 24 février à la Conférence d'action politique conservatrice à Oxon Hill, dans le Maryland, Donald Trump a critiqué l'administration du président Biden pour avoir été «trop aimable» envers le prince Harry et son épouse Meghan Markle depuis qu’ils ont emmenagé en Californie.

«Je ne le protégerais pas. Il a trahi la reine. C'est impardonnable. Il serait seul si cela ne tenait qu'à moi», a déclaré l'ancien président au Daily Express, affirmant que l'administration Biden leur avait accordé des privilèges spéciaux.

Ces commentaires interviennent alors que le statut d'immigration du prince Harry est au cœur d’une bataille juridique menée par le groupe de réflexion conservateur Heritage Foundation. Ce dernier soutient que le fils de Charles III n'aurait pas dû entrer légalement aux États-Unis car il avait admis avoir pris des drogues illégales dans son pays dans son autobiographie «Spare».

Une Déclaration mensongère ?

Le groupe demande à ce que soit rendue publique la déclaration faite par le duc de Sussex lors de sa demande de visa, en particulier ses réponses aux questions relatives à une éventuelle consommation de drogue. L'affaire a été présentée ce 23 février devant un tribunal de Washington, qui doit donc maintenant déterminer si le formulaire doit être ou non dévoilé.

Dans «Spare», le prince Harry avait en effet écrit que lorsqu'il était plus jeune, il avait pris de la cocaïne, de la marijuana et des champignons psychédéliques. La Heritage Foundation fait valoir que la loi américaine «rend généralement une telle personne inadmissible à l'entrée» dans le pays, mais les avocats représentant le ministère de la Sécurité intérieure ont argumenté différemment devant le tribunal, affirmant que le contenu d’un livre n'était pas «un témoignage sous serment ou une preuve».

A noter par ailleurs que le prince Harry a déclaré au début du mois de février dans l’émission «Good Morning America» que demander la citoyenneté américaine était bien «une idée qui lui avait traversé l'esprit mais pas une priorité».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités