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Naomi Campbell a frôlé la mort à cause de son addiction aux drogues dans les années 1990

Naomi Campbell se livre à cœur ouvert dans la série documentaire. [© Apple TV+]

La série documentaire «Les Supermodels», à découvrir sur AppleTV+ depuis ce mercredi 20 septembre, revient sur les carrières de quatre mannequins-stars des années 1990, dont Naomi Campbell. Qui révèle avoir frôlé la mort en raison de son addiction aux drogues.

Au sommet de la gloire, et pourtant au plus mal. Dans la série documentaire «Les Supermodels», actuellement disponible sur AppleTV+, quatre mannequins-stars des années 1990 - Cindy Crawford, Naomi Campbell, Linda Evangelista, et Christy Turlington - dévoilent les coulisses de leur carrière dans le monde impitoyable de l’industrie de la mode, avec sa part de rêve, mais aussi ses facettes moins glamour, entre diktats de la maigreur, addictions, racisme ou encore harcèlement.

Naomi Campbell y révèle notamment avoir frôlé la mort en raison de son addiction à la cocaïne qu’elle consommait, dans un premier temps, pour gérer les traumatismes de son enfance. Puis la mort brutale du couturier, qui était aussi un ami proche, Gianni Versace. «Quand j’ai commencé à en consommer, j’essayais de masquer un deuil. La dépendance est une chose tellement terrible. Vous vous dîtes : ‘Oh, ça va m’aider à guérir cette blessure’. Mais pas du tout. Cela peut créer tellement de peur et d’anxiété. Donc cela m’a mise en colère», explique-t-elle, confiant que l’assassinat de Gianni Versace en 1997 a fait empirer sa dépendance à la cocaïne.

Traumatismes de l'enfance

Naomi Campbell a lutté contre sa consommation de drogue pendant 5 années, allant jusqu’à s’effondrer lors d’une séance photo en 1999. «Quand tu essaies de masquer quelque chose, tes sentiments… tu parles d’abandon. J’ai essayé de cacher cela avec quelque chose. Mais c’est impossible. J’étais en train de me tuer. C’était très malsain», poursuit-elle. La top model finira par accepter d’entamer une cure de désintoxication. «Cela a été la meilleure et la seule chose que je pouvais faire pour moi à l’époque», dit-elle.

«Cela a demandé des années de travail sur moi-même pour apprendre à gérer tout cela. Parfois, mes démons refont surface. Mais je dispose désormais des bons outils pour gérer la situation quand cela se produit», confie celle qui avait avoué avoir été particulièrement marquée dans sa jeunesse par l’absence de son père, qui avait abandonné sa mère. Et le fait de ne pas voir celle-ci régulièrement.

«J’ai beaucoup de problèmes qui émanent de mon enfance. Comme le fait de ne pas connaître mon père, de ne pas avoir vu ma mère. Cela provoque de nombreux sentiments en moi. L’un d’eux est la colère. Et c’est la manifestation d’autres problèmes, et en ce qui me concerne, cela touche à l’insécurité, l’estime de soi, et à la solitude», avait-elle confié en 2000, lors d’une interview avec Barbara Walters qui figure dans la série documentaire.

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