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Angelina Jolie : de nouveaux détails de la plainte de l'actrice contre Brad Pitt évoquent des violences sur leurs enfants

Selon Angelina Jolie, Brad Pitt a étranglé l'un des enfants et en a frappé un autre au visage.[Jason Merritt / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Selon de nouveaux documents judiciaires qui ont fuité mardi aux Etats-Unis, l'actrice Angelina Jolie accuse son ex-mari Brad Pitt d'avoir violenté deux de leurs enfants lors de la désormais tristement fameuse dispute du couple à bord d'un jet privé en 2016.

Nouvel épisode dans la guerre sans pitié que se livrent Angelina Jolie et Brad Pitt dans le cadre de leur divorce. De nouveaux éléments contenus dans une plainte déposée par Angelina Jolie contre Brad Pitt ont été révélés, détails qui font cette fois part de violences sur leurs enfants.

Dans des documents déposés mardi, Angelina Jolie donne de nouveaux détails concernant la violente altercation avec son ex-époux survenue lors d'un vol entre la Californie et la France en septembre 2016.

Brad Pitt «a étranglé un des enfants et frappé un autre» et a également «attrapé Jolie par la tête et l'a secouée» avant de «la pousser contre la paroi des toilettes», où la dispute avait démarré, selon des extraits cités par plusieurs médias américains, dont le New York Times et Variety.

Lors de cette confrontation l'acteur, qui reprochait à sa femme d'être «trop obséquieuse» avec leur progéniture, a également «déversé de la bière» sur son ex-épouse, et «de la bière et du vin rouge sur les enfants».

Lorsque l'acteur de «Fight Club» en est venu aux mains, «un des enfants a défendu verbalement» sa mère. Brad Pitt s'est alors «précipité vers son propre enfant» selon les documents et l'actrice «l'a attrapé par-derrière pour l'arrêter».

«Les enfants se sont interposés », d'après le document. L'acteur a alors «étranglé un des enfants et frappé un autre au visage». Certains «lui demandaient d'arrêter», d'autres «pleuraient».

Après cette dispute, l'enquête menée par les autorités fédérales n'avait débouché sur aucune poursuite. Angelina Jolie avait demandé le divorce quelques jours après.

La vente de Miraval en jeu

Ces révélations interviennent alors qu’Angelina Jolie et Brad Pitt s’enlisent depuis plusieurs années dans une bataille sans merci pour la garde de leurs enfants mais aussi autour de leurs biens, en particulier le domaine viticole de Miraval qu’ils possédaient autrefois ensemble.

Dans une plainte déposée cette année, Brad Pitt accuse son ex-femme d'avoir violé ses «droits contractuels» lorsqu'elle a vendu sa moitié de l'entreprise à une filiale du groupe Stoli sans son approbation. La défense de l'actrice explique qu'Angelina Jolie a vendu ses parts du château Miraval, propriété du Var où le couple s'était associé depuis 2011 à une famille de vignerons français pour produire un vin rosé, seulement après l'échec de négociations avec son ex-époux. Motif : Brad Pitt réclamait un accord «qui l'aurait contractuellement empêché de parler (...) des violences physiques et émotionnelles» commises sur elle et leurs enfants.

«Elle s'est donné beaucoup de mal pour empêcher leurs enfants de revivre la douleur que Brad Pitt a infligée à la famille ce jour-là», ont écrit les avocats de l’actrice dans la plainte reconventionnelle. «Mais lorsque Brad Pitt a intenté cette action en justice visant à reprendre le contrôle de la vie financière d’Angelina Jolie et à la contraindre à rejoindre son ex-mari en tant que partenaire commercial, Brad Pitt a forcé Angelina Jolie à se défendre publiquement sur ces questions pour la première fois.»

En juin, l'acteur avait accusé son ex-épouse d'avoir eu des «intentions malfaisantes» à son encontre lorsqu'elle a cédé ses parts du domaine à Iouri Shefler. Ses avocats ont invoqué des liens supposés entre ce magnat russe et l'entourage du président Vladimir Poutine, dommageables pour son image. Or le milliardaire s'est toujours montré farouchement opposé au président russe.

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