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Igor et Grichka Bogdanov : l'inhumation des frères jumeaux prévue ce mercredi à Saint-Lary, leur village natal

Les obsèques publiques se sont déroulées lundi dernier en l'église de la Madeleine, à Paris.[© Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Alors que leurs obsèques publiques en l'église de la Madeleine, à Paris, se sont déroulées lundi dernier, Igor et Grichka Bogdanov seront inhumés aujourd'hui dans le petit cimetière de Saint-Lary, dans le Gers, dans la plus stricte intimité.

Leur famille avait en effet précisé au moment de leur décès que leur inhumation se déroulerait «dans la plus stricte intimité», deux jours plus tard, à Saint-Lary, dans le Gers. C'est dans ce petit village, situé à une dizaine de kilomètres d'Auch, que les deux hommes ont vu le jour, le 29 août 1949. Il y ont passé une grande partie de leur enfance, élevés par leur grand-mère autrichienne, la comtesse Berthie von Colloredo-Mansfeld qui s'était installée dans la région. Ils avaient fait l’acquisition en 1986, d’un autre château, celui d’Esclignac à Monfort, classé monument historique de France, et situé à quelques kilomètres. 

Ce lieu chargé d'histoire avait souvent été le cadre de grandes fêtes de familliales. Comme dernière demeure, la famille d’Igor et Grichka a donc souhaité qu’ils reposent sur une terre qui a toujours été importante à leurs yeux.

Des centaines d'anonymes venus leur rendre hommage

Lundi dernier, la cérémonie parisienne avait rassemblé des centaines de personnes venues leur rendre un dernier hommage, accompagnant la famille des deux jumeaux, décédés le 3 janvier dernier pour Igor, six jours après son frère Grichka. Amélie de Bourbon-Parme, ex-femme d'Igor et mère de ses deux enfants, Alexandre et Constantin, ainsi que sa première femme Ludmilla d'Outremont avaient, entre autres, participé aux discours et hommages.

Leurs amis, parmi eux l'ancien ministre de l'Education Luc Ferry, le philosophe Raphaël Enthoven, Francis Lalanne ou encore Pierre-Jean Chalençon s'étaient joints à ce moment de recueillement. Les discours prononcés faisaient immanquablement référence à leur recherches scientifiques - tout comme le livret d'obsèque, titré «Dans l'Univers, rien n'est impossible» - qui paradoxalement, les avaient rapprochés de la religion et de la croyance en Dieu.  

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