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Audrey Fleurot contre les clichés sur la maternité : son compagnon garde les enfants

Audrey Fleurot évoque son schéma familial et critique la pression subie par les femmes en matière d'éducation des enfants. [Valery HACHE / AFP ]

Les clichés, très peu pour l’actrice. Dans son couple, Audrey Fleurot est « sur la route » quand son compagnon, le réalisateur Djibril Glissant « travaille à la maison et garde les enfants ». Un mode de vie que l’actrice, maman d’un petit garçon né en 2015, assume parfaitement.

Invitée de Sept à huit, hier dimanche 5 septembre, l’actrice de 44 ans est revenue sur son schéma de vie. L’occasion pour la star de la série HPI, de faire une mise au point sur la pression sociale mise sur les femmes dès lors qu’il s’agit de l’éducation des enfants. 

La comédienne au look de femme glamour est en effet dans la vie plutôt garçon manqué. C’est ce qu’elle a expliqué à Audrey Crespo-Mara : « Je pense que j’ai un taux de testostérone un peu plus élevé que la moyenne et du coup je me retrouve souvent dans l’équipe des garçons » y compris « sur une espèce d’organisation de vie » poursuit-elle.  

Maman dehors, papa à la maison

Pas question en effet pour l’actrice de coller au vieux modèle familial. « J’ai la chance d’avoir un compagnon qui travaille à la maison, qui garde les enfants et moi je suis sur les routes » poursuit-elle. « C’est un schéma qui existe mais qui est plutôt traditionnellement inversé ». Un choix de vie qui correspond parfaitement à son tempérament mais qui semble lui avoir déjà valu des pressions qui agacent l’actrice. 

« Tout l’extérieur, à l'école, dès qu’il y a le moindre problème, on focalise sur la mère. J’en ai un peu marre parce qu’encore une fois, on ne fait jamais ça avec le père » constate Audrey Fleurot avant de préciser que son fils « est très heureux ». « Effectivement, je ne suis pas là tout le temps, mais quand je suis là je compense, ce que fond plein d’homme qui voyagent.  Et puis ils reviennent,  ils ont les bars chargés de cadeaux et personne du coup se pose la question de quoi que ce soit » note-t-elle.  « Moi je suis plus forte pour l’événementiel que pour le quotidien » clame l’artiste qui souligne par ailleurs la dureté des femmes entre elles. « J’en ai un peu marre de cette pression qu’on met, et souvent les femmes le font vis-à-vis des femmes ».  

Peu importe le regard des autres, Audrey Fleurot revient sur le combat des femmes, dont elle est l'héritière « a un moment on a voulu l’égalité, on a voulu travailler comme les hommes, on a voulu les mêmes options et voilà, moi j’ai la chance d’avoir un papa qui est à la maison et moi je travaille à l’extérieur ». Un statut qu’elle vit très bien. 

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