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Victoria Beckham : son entreprise au bord de la faillite ?

La marque de Victoria Beckham, ici le 16 février dernier, affiche des millions de perte. [DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP]

Victoria Beckham subit les dommages collatéraux de la crise sanitaire. La santé financière de son entreprise est loin d’être au beau fixe, selon les médias britanniques.

La marque de vêtement de l’ex-spice Girl, lancée en 2008, aurait même perdu des millions. C’est ce qu’a révélé un audit financier qui estime les pertes de son entreprise à au moins 53 millions depuis 2018. En cause : la pandémie et la fermeture des enseignes de prêt-à-porter jugées non-essentielles. Un chiffre significatif qui pourrait remettre en question le business de l’entrepreneuse de 46 ans. Toujours selon l’audit, au plus fort de la crise, sa marque aurait ainsi déploré des pertes quotidiennes évaluées à 4500 euros. Malgré un sens aigu du style et des modèles loin d’être accessibles à toutes les bourses, la griffe de Victoria Beckham n’aurait cependant jamais été rentable depuis sa création, selon les dires de l'intéressée elle-même. « Mais si je veux que cette marque soit toujours là dans 10, 20, 30 et 40 ans, je dois atteindre le seuil de rentabilité ou devenir rentable. Nous sommes sur la bonne voie pour y parvenir, mais ce n’est pas pour demain », déclarait-elle au Financial Times en 2019. Et Posh Spice compte bien défendre son « bébé » jusqu'au bout.  

Entre polémique et optimisme

Pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, Viktoria Beckham avait d’ailleurs souhaité au printemps dernier bénéficier du système de chômage partiel mis en place par le gouvernement britannique. Une mesure qui aurait permis la prise en charge de 80 % des salaires de ses employés par le gouvernement, et à son entreprise de ne payer que les 20 % restants, rapporte Purepeople. Une demande qui avait provoqué un tollé outre-Manche, alors que la fortune personnelle de l’épouse de David Beckham est estimée à 370 millions d’euros. Devant la polémique, elle avait finalement fait machine arrière.

En revanche, malgré les pertes qu’enregistre sa marque, rien n’indique pour l’instant que l’ex-chanteuse, devenue styliste à plein temps, soit prête à mettre la clef sous la porte. Le 16 février dernier, alors qu’elle évoquait pour Vogue les grandes lignes de sa collection automne-hiver 2021-2022 parmi lesquelles figurent des pièces plus « commerciales », l’entrepreneuse affichait une sérénité étonnante : « Ces dernières saisons, nous avons imaginés beaucoup de pièces en denim et en tricot, ce qui a été phénoménal pour le commerce. Nous avons connu un excellent début d'année. Le magasin est fermé, mais les ventes en ligne ont été fortes. C'est parce que nous nous y attaquons de front, en regardant notre communauté et ce qu'ils veulent porter », déclarait-elle. Un optimisme à toute épreuve. 

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