«Je suis surpris, choqué et peiné.» C’est par ces mots qu’Igor Bogdanov s’est défendu mardi face à la procédure judiciaire qui l’accuse de «défaut de licence de pilotage et de falsifications de son carnet de vol».
Avec son avocat et des amis pilotes confirmés, Igor a organisé une conférence de presse pour «restituer l’honneur des Bogdanov».
Fin janvier, le parquet de Versailles avait requis trois mois de prison avec sursis et une amende de 10 000 euros à l’encontre de l’animateur télé et essayiste.
Dans l’attente du délibéré, le 3 mars prochain, son avocat, Me Serge Conti, se dit convaincu que son client, «un vrai pilote d’hélicoptère», sera relaxé car il n’a commis «aucune infraction».
Il affirme que le rapport de police qui met en cause son client est un «faux en écriture publique». «Igor a été victime de l’enquête partiale d’un fonctionnaire», accuse Me Conti.
Gérard David, examinateur de la DGAC, affirme qu’il lui «apparaît inconcevable qu’un tel pilote prudent et compétent ait pu être accusé d’avoir piloté sans licence.»
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