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Des fans rendent hommage à "l'inoubliable Diana"

"Inoubliable Diana": quinze ans après son décès dans un tunnel parisien, Diana est toujours la "princesse de coeur", selon des Britanniques, Canadiens et Français venus lui rendre hommage, vendredi à Paris, près du lieu de l'accident qui lui avait coûté la vie.[AFP] "Inoubliable Diana": quinze ans après son décès dans un tunnel parisien, Diana est toujours la "princesse de coeur", selon des Britanniques, Canadiens et Français venus lui rendre hommage, vendredi à Paris, près du lieu de l'accident qui lui avait coûté la vie.[AFP]

"Inoubliable Diana": quinze ans après son décès dans un tunnel parisien, Diana est toujours la "princesse de coeur", selon des Britanniques, Canadiens et Français venus lui rendre hommage, vendredi à Paris, près du lieu de l'accident qui lui avait coûté la vie.

Ils étaient des dizaines à se photographier ou à se filmer devant la Flamme de la liberté, monument adopté par les fans de la princesse décédée le 31 août 1997, à quelques mètres de là, dans le tunnel du Pont de l'Alma.

Tous célèbrent "une femme élégante et généreuse" et se souviennent de ce qu'ils faisaient le jour où ils ont appris sa mort.

Robbie Teengs et sa femme Theresa, originaires d'Afrique du Sud, ont profité du dernier jour de leur voyage à Paris pour rendre hommage à Diana.

"Sa mort a été un choc", dit l'homme d'affaire de 53 ans. "Je me souviens parfaitement de cette nuit. Harry et William, les enfants de la princesse avaient le même âge que mes enfants. J'ai réveillé ma femme et on n'a pas pu se rendormir. On nous l'a enlevée bien trop tôt", raconte-t-il.

La Française Sylvia Fricot est venue du Var se recueillir avec sa fille Eva, 8 ans.

"C'était une belle femme, élégante. 15 ans après le drame, je me rappelle encore du jour où j'ai appris sa mort. C'était un week-end et je venais de me lever. J'ai mis du temps à accepter l'idéee que cette femme généreuse ne serait plus là", raconte la mère de famille "qui évoque souvent la princesse de coeur avec sa fille".

Un groupe de Canadiens de Toronto a profité d'une escale parisienne avant une réunion familiale aux Pays-Bas "pour rendre un hommage à cette femme merveilleuse".

"Je me souviens du jour de son mariage, de la naissance de ses fils, de son travail humanitaire et de ses efforts pour donner une vie normale à ses enfants", rapporte Jocelyn Knott qui immortalise l'événement avec une photo des 15 membres de sa tribu devant la reproduction en vraie grandeur de la torche de la Statue de la liberté.

Poème

Même souvenir pour l'ingénieur Polonais Pawel Kurnatowski pour qui "Diana était avant tout une femme qui a beaucoup oeuvré pour l'humanité et les enfants".

Pour certains, le temps s'est arrêté en 1997. Comme pour Gérald Guy qui vient chaque année d'Orléans. "Diana est une figure d'inspiration pour tous les gens. Elle m'apporte du réconfort et la force. Il faut croire et accepter", confesse cet homme de 65 ans qui, cette année encore, "restera au moins cinq heures auprès d'elle".

"Quand je suis là à me recueillir, je n'ai pas l'impression que le temps passe", dit-il, observant les équipes de journalistes et photographes qui se mêlent aux visiteurs.

Pour commémorer la disparition de la princesse, il lui a écrit un poème qu'il a déposé à côté des fleurs fânées, des photos et des bougies.

"15 ans déjà, le temps est resté figé et mon coeur aussi. Tu étais la grâce qui se plaçait d'elle-même là où des vies étaient brisées (...) Mais pour tous ceux qui aiment, le temps est éternité", a-t-il écrit.

Des jeunes ont aussi fait le déplacement, alors que certains n'étaient pas nés en 1997.

Maxime Cailmail et son amie Pauline Laries, âgés d'une vingtaine d'années, sont venus de Toulouse. "Je n'avais que quatre ans quand Diana est morte, mais je me rappelle très bien avoir entendu ma mère crier et trembler à l'annonce de son décès", confie Pauline qui "a découvert la vie de la princesse de Galles à la télévision".

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