C’est un gamin né à Beyrouth devenu une lumineuse popstar hybride. Biberonné à Elton John et Jean Cocteau, Mika synthétise l’exubérance d’un David Bowie, la maîtrise vocale d’un Freddy Mercurie, la gracieuse silhouette d’un Gene Kelly enserrée dans des tenues signées du plus décalé des créateurs belges, Walter van Beirendonck.
En live, Mika navigue avec aisance sur quatre octaves, reprenant avec une abrasive énergie ses mélodies étincelantes et contagieuses.
Infatigable showman solaire
Des arrangements sucrés, des paroles en anglais et en français qui prônent la tolérance et dépeignent les transports amoureux, et qu’il interprète dans une scénographie opératique où il s’impose en infatigable showman solaire.
Pour sa venue au Zénith, l’artiste sera précédé par le groupe londonien Citizens !, une judicieuse première partie dont l’efficace pop-rock enjoué devrait sans mal ouvrir la danse.
Mika, samedi 19 septembre, au Zénith de Paris (19e). Date supplémentaire le 17 octobre.