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Belgique : des fusillades à Bruxelles font un mort et un blessé grave

La présence policière a également été renforcée dans le quartier ce dimanche 24 mars afin de rassurer la population. [Kenzo TRIBOUILLARD / AFP]

Une personne est décédée, et une autre grièvement blessée, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mars, à Bruxelles (Belgique) au cours de deux fusillades séparées. Les suspects sont toujours en fuite.

À Bruxelles, une personne a été tuée par balles, et une autre a été blessée, dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 mars, au cours de deux fusillades séparées, survenues sur fond de hausse de la criminalité liée au trafic de drogue, a appris l’AFP de source policière.

Des coups de feu ont tout d'abord été entendus à Laeken dans le nord de la capitale belge, selon un porte-parole de la police bruxelloise. Cette fusillade a fait un mort. Il s’agit d’un homme âgé de 28 ans, selon nos confrères de la RTBF.

Quelques heures plus tard, une nouvelle fusillade a eu lieu dans un quartier, proche du centre, où une personne a été retrouvée grièvement blessée. Transportée à l'hôpital, elle se trouvait dimanche en milieu de journée dans un «état critique», ont indiqué les services du procureur, corrigeant une précédente information de la police selon laquelle la victime était décédée des suites de ses blessures.

Les fusillades en lien avec le trafic de drogue en hausse

Dans un communiqué, le parquet de Bruxelles a indiqué avoir «saisi une juge d’instruction, du chef de meurtre. Un périmètre d’exclusion judiciaire a été mis en place, et la juge d’instruction est descendue sur les lieux, accompagnée du magistrat de garde du parquet, du labo de la police fédérale, d’un expert balistique et d’une médecin légiste».

Une demi-douzaine de fusillades apparemment connectées au trafic de drogue, dont une mortelle, ont eu lieu depuis début février dans la capitale belge, où s'accroissent les problèmes liés à la consommation de «crack» dans les rues.

Sous pression après ces incidents très médiatisés, les autorités locales ont dévoilé fin février leur stratégie pour contrer cette vague de violence qualifiée d'«inacceptable» par la responsable de la sécurité de la région bruxelloise, Sophie Lavaux.

Le port flamand d'Anvers, principale porte d'entrée de la cocaïne en Europe, est régulièrement secoué par des violences de gangs, mais Bruxelles était jusqu'à présent largement épargné.

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