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Attaques à l'arbalète à Londres : un homme de 47 ans interpellé

Autre que l’arbalète, deux couteaux et d’autres armes ont été saisis lors de la perquisition. [Justin TALLIS / AFP]

Ce dimanche 17 mars au soir, un homme de 47 ans a été arrêté à Londres par les forces de l’ordre, a indiqué la police londonienne ce lundi 18 mars. L’homme est suspecté d’être l’auteur de deux attaques à l’arbalète, survenues le 4 et le 14 mars, dans la capitale britannique.

La police de Londres a annoncé ce lundi 18 mars l'arrestation pour tentative de meurtre d'un homme de 47 ans soupçonné d'être l'auteur de deux attaques à l'arbalète survenue le 4 et le 14 mars dans le quartier branché de Shoreditch dans la capitale britannique. Le suspect a été placé en garde à vue, a indiqué la police métropolitaine de Londres dans un communiqué.

Lors de son interpellation, l’homme avait avec lui un coup de poing américain et une bouteille d'une substance dont la nature reste à déterminer.

«L'arrestation de la nuit dernière a été un événement important dans notre enquête, mais il s'agit toujours d'une opération de police complexe et en cours. Je peux également confirmer que nos enquêtes ont conduit à la saisie d'une autre arme d'arbalète dans la période qui s'est écoulée entre les deux attaques, qui est actuellement traitée dans le cadre d'une enquête distincte», a indiqué James Conway, responsable de la police à Hackney et Tower Hamlets.

Autre que l’arbalète, deux couteaux et d’autres armes ont été saisis lors de la perquisition.

Les enquêteurs n'écartent aucune piste quant à la motivation de ces attaques, lors desquelles une femme de 44 ans et un homme de 20 ans ont été blessés mais ont pu depuis sortir de l'hôpital.

Le 4 mars, la femme a été touchée à la tête alors qu'elle traversait la rue à Shoreditch, quartier dans l'est de Londres réputé pour son street-art et ses boutiques de créateurs.

Dix jours plus tard, à la même heure de la soirée, l'homme de 20 ans a été blessé au cou dans une rue située à 60 mètres du lieu de la première attaque.

La police avait souligné que ces deux attaques étaient liées en raison du «leur nature et du lieu» où elles s'étaient produites.

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